L'altitude varie entre 120 et 579 m. La plus haute montagne est Khao Pran Nut (ยอดเขาพรานนุช). Il y a également quelques anciennes ruines de temples khmers dans la zone du parc[1], comme Prasat Khao Lon.
Entre les années 1970 et 1990, il y avait des camps de réfugiés pour les Cambodgiens dans cette partie de la zone frontalière ; le plus grand et le plus célèbre était celui de Khao-I-Dang.
Il y a les trois saisons classiques de la Thaïlande :
la saison chaude et sèche de février à avril ;
la saison des pluies de mai à octobre où souffle le vent de la mousson du Sud-Ouest, un vent chaud et très humide après son passage au-dessus de la mer d'Andaman et le golfe de Thaïlande ;
et la saison froide de novembre à janvier où le vent change et vient du Nord-Est, apportant de l'air frais de la Chine continentale.
Les températures sont au minimum de 14°C et au maximum de près de 40°C[4].
Flore et faune
Flore
Le parc national de Ta Phraya est constitué de seulement 77 % de forêts tropicales humides et sèches et de près de 25 % de forêt de mousson / jungle / savane résultant de la déforestation, avant la création du parc national en 1996, par des paysans soucieux d'obtenir des terres à cultiver et des bûcherons soucieux d'exploiter la forêt.
et il y a aussi beaucoup de forêt de mousson / jungle / savane, résultant principalement de la déforestation, constituée d'herbes, de prairies et d'arbres clairsemés[5].
Quartier des rangers qui protègent le parc national de Ta Phraya et végétation de jungle
On compte de plus 43 espèces de reptiles, 23 espèces d'amphibiens, 23 espèces de poissons ainsi que d'innombrables arthropodes, vers et insectes dont 94 espèces de papillons.
Quelques papillons
Menaces
Le Ta Phraya abrite le bois de rose du Siam, une espèce d'arbre menacée d'extinction qui est extraite illégalement pour être vendue notamment sur le marché chinois du meuble[7]. Des braconniers armés traversent la frontière depuis le Cambodge, et les gardes forestiers sont depuis 2015 formés à des mesures de lutte contre le braconnage de type militaire[8]. Les accrochages sont fréquents et parfois mortels.
Mines au Cambodge
Mines au Cambodge
Mines à la frontière, en Thaïlande
Une autre menace pour ceux qui vont dans le parc national de Ta Phraya et dans le parc national Khao Phra Wihan ..., c'est les mines !!! Il y a encore, dans certaines zones frontalières entre la Thaïlande et le Cambodge, des centaines de milliers de mines non désamorcées qui datent des conflits des années 1970-1980 au Cambodge et de la période mouvementée d’insurrection à la frontière de la Thaïlande à la même époque[9]. En effet, le 25 décembre 1978, l'armée vietnamienne envahit le Cambodge et libère Phnom Penh du régime de Pol Pot mais la guérilla khmère rouge subsiste dans la jungle qui borde la Thaïlande. Alors, à un rythme effréné, toute la frontière avec la Thaïlande est minée, c'est le projet du "mur de bambous" et cette zone composée de forêts tropicales denses devient, en quelques années, l'une des régions les plus dangereuses du monde[10].
Les touristes sont très nombreux dans le parc national de Khao Yai (par exemple en 2002, 580 400 visiteurs) mais très rare dans le parc national de Ta Phraya : en 1999, "année record", il y a eu seulement 2 720 visiteurs ; et en 2003, rien que 280 visiteurs.
↑(en) National Park Office et National Park, Wildlife and Plant Conservation Department, National Parks in Thailand, , 280 p. (ISBN974-286-087-4, lire en ligne), Ta Phraya National Park pages 144 et 145