H226 : Liquide et vapeurs inflammables H300 : Mortel en cas d'ingestion H311 : Toxique par contact cutané H330 : Mortel par inhalation H373 : Risque présumé d'effets graves pour les organes (indiquer tous les organes affectés, s'ils sont connus) à la suite d'expositions répétées ou d'une exposition prolongée (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) H410 : Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme
pour l’Union européenne : cette substance active est interdite à la suite de l'examen relatif à l'inscription à l’annexe I de la directive 91/414/CEE, en application de la décision communautaire 2003/166/CE du .
pour la France : cette substance active n'est pas autorisée dans la composition de préparations bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché. L'avis paru au Journal officiel du retire les autorisations de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques contenant du parathion méthyl, pour tous les usages agricoles et non agricoles, avec un délai d'écoulement des stocks jusqu'au pour la distribution, et au pour l'utilisation.
Caractéristiques physico-chimiques
Les caractéristiques physico-chimiques dont l'ordre de grandeur est indiqué ci-après, influencent les risques de transfert de cette substance active vers les eaux, et le risque de pollution des eaux :
Coefficient de partage carbone organique-eau : 240cm3·g-1. Ce paramètre, noté Koc, représente le potentiel de rétention de cette substance active sur la matière organique du sol. La mobilité de la matière active est réduite par son absorption sur les particules du sol.
Durée de demi-vie : 19 jours. Ce paramètre, noté DT50, représente le potentiel de dégradation de cette substance active, et sa vitesse de dégradation dans le sol.
Synergies entre parathion méthyl et benzopyrène : Une étude[8] conduite par Irena Hreljac[9] a montré que le Parathion méthyl, en présence de benzopyrène avait des effets mutagènes (sur les cellules bactériennes) et augmentait le caractère génotoxiques du benzopyrène sur l'ADN humain. Ceci pourrait renforcer l'hypothèse d'un lien causal entre l'exposition aux organophosphorés et certains cancers.
Une autre étude a mis en évidence une synergie avec le paraoxon-methyl[10].
↑Entrée du numéro CAS « 298-00-0 » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 27 novembre 2008 (JavaScript nécessaire)
↑travaux (en cours), présentés dans un exposé intitulé "Fonctionnement co-génotoxique du parathion méthyl et du benzopyrène" à la 5e conférence internationale sur les mutagènes environnementaux dans la population humaine (5th International Conference in Environmental Mutagens in Human Populations), 2007.