Parçay-les-Pins
Parçay-les-Pins est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Le , la commune devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Noyant-Villages[1]. Cette ancienne commune rurale se situe dans le Baugeois, au sud de Noyant, en limite du département d'Indre-et-Loire. On y trouve le musée Jules-Desbois. GéographieLocalisationCe village angevin de l'Ouest de la France se situe dans l'Est du Baugeois, au sud de Noyant, sur la route D 142 qui va de La Pellerine (au nord) à Courléon (au sud). Baugé se trouve à 23 km et Saumur à 27 km[2],[3]. Son territoire est essentiellement rural. Le Baugeois est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Elle est délimitée au sud par la vallée de l'Authion et celle de la Loire, et à l'ouest par la vallée de la Sarthe[4]. Aux alentoursLes communes les plus proches sont La Pellerine (4 km), Breil (4 km), Courléon (5 km), Gizeux (6 km), Linières-Bouton (7 km), Rillé (7 km), Méon (7 km), Continvoir (7 km), Vernoil-le-Fourrier (8 km) et Meigné-le-Vicomte (8 km)[3]. Géologie et reliefL'altitude de la commune varie de 48 à 119 mètres[5], pour une altitude moyenne de 75 mètres, et son territoire s'étend sur près de 28 km2 (2 785 hectares)[5]. Le territoire de la commune contient une enclave de la commune de La Pellerine. Parçay se situe sur l'unité paysagère du Plateau du Baugeois[6]. Le relief du Baugeois est principalement constitué d'un plateau, aux terrains sablonneux, siliceux ou calcaires[7], caractérisés par de larges affleurements sédimentaires, crétacés, sables et calcaires aux teintes claires. Une partie de la commune est classée en zone Natura 2000, pour le lac de Rillé et les forêts avoisinantes, en zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO), pour le lac de Rillé et forêts avoisinantes, et en zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF), pour les zones de la forêt de Pont Ménard, ainsi que les massifs forestiers de la Breille, de Pont Ménard, de la Graine de sapin et zones de transition[8]. ClimatLe climat angevin est tempéré, de type océanique. Il est particulièrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés. Le climat du Baugeois est plus continental : plus sec et chaud l'été[7]. UrbanismeMorphologie urbaine : Le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural. En 2009 on trouvait 577 logements sur la commune de Parçay-les-Pins, dont 74 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 68 % des ménages en étaient propriétaires[9]. En 2013, on y trouvait 584 logements, dont 73 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 68 % des ménages en étaient propriétaires[10]. Toponymie et héraldiqueToponymieFormes anciennes du nom : Parciacus en 1070, Passiacus alias Parçay en 1501, Parcé-sous-Rillé et Parçay en 1783, Parsay aux XVIIIe et XIXe siècles, pour devenir ensuite Parçay-les-Pins en 1922 (décret ministériel du 14 février 1922)[11]. Origine du nom : Vient du nom d'homme latin Patricius, suivi du suffixe -acus[12]. D'autres communes possèdent le nom de « Parçay » : Parçay-Meslay (Indre-et-Loire) et Parçay-sur-Vienne (Indre-et-Loire). Nom des habitants : Les Parçayais ou les Parcéens[12]. Héraldique
HistoirePréhistoireOn trouve sur la commune des traces de la Préhistoire : deux bracelets de l'âge du bronze[11]. Moyen ÂgeAu Moyen Âge, la paroisse fait partie de la seigneurie voisine de Gizeux[11]. Ancien RégimeSous l'Ancien Régime, la commune dépend de la sénéchaussée angevine de Baugé, du grenier à sel de Saumur, du diocèse d'Angers et du doyenné de Bourgueil[11]. Époque contemporaineÀ la réorganisation administrative qui suit la Révolution, la commune est rattachée en 1790 au canton Vernoil puis à celui de Noyant. Il est intégré au district de Baugé, puis en 1800 à l'arrondissement de Baugé, et à sa disparition en 1926, à l'arrondissement de Saumur[14]. L'électricité arrive dans le bourg en 1925, et en 1949 pour les écarts[11]. Un rapprochement intervient en 2016. Le 15 décembre, les communes de Auverse, Broc, Breil, Chalonnes-sous-le-Lude, Chavaignes, Chigné, Dénezé-sous-le-Lude, Genneteil, Linières-Bouton, Lasse, Meigné-le-Vicomte, Méon, Noyant et Parçay-les-Pins, s'associent pour former la commune nouvelle de Noyant-Villages. Parçay-les-Pins en devient une commune déléguée[1]. Politique et administrationAdministration municipaleAdministration actuelleDepuis le , Parçay-les-Pins constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Noyant-Villages et dispose d'un maire délégué. Administration ancienneLa commune est créée à la Révolution. Municipalité en 1790[14]. Le conseil municipal est composé de 15 élus[17]. JumelagesLa commune ne comporte pas de jumelage[19]. Ancienne situation administrativeIntercommunalitéLa commune fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes canton de Noyant. Créée en 2000, cette structure intercommunale regroupe les quinze communes du canton, dont La Pellerine, Linières-Bouton et Noyant[20],[21]. L'intercommunalité est dissoute le [1]. La communauté de communes était membre du Pays des Vallées d'Anjou, structure administrative d'aménagement du territoire, comprenant six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, Canton de Baugé, Canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué et Portes-de-l'Anjou. La commune faisait également partie du SICTOD Nord Est Anjou, membre du SIVERT, syndicat intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l'Est Anjou, qui se trouve à Lasse[22]. Elle faisait également partie du SIVU AEP de la région de Noyant pour le traitement de l'eau potable[20]. Autres administrationsLes musées de Baugé, Beaufort-en-Vallée et Parçay-les-Pins se sont associés et fonctionnent en réseau depuis 2001 au sein d'un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU). Autres circonscriptionsJusqu'en 2014, Parçay-les-Pins fait partie du canton de Noyant et de l'arrondissement de Saumur[23]. Ce canton compte alors les quinze mêmes communes que celles de la communauté de communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune est alors rattachée au canton de Beaufort-en-Vallée, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[24]. La commune fait partie de la troisième circonscription de Maine-et-Loire, composée de huit cantons, dont Baugé et Longué-Jumelles. Cette circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département. Population et sociétéÉvolution démographiqueL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26],[Note 1]. En 2014, la commune comptait 892 habitants, en évolution de −2,3 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %). Pyramide des âgesLa population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). Vie localeServices publics présents sur la commune : mairie, école maternelle, école primaire, bibliothèque, agence postale communale[31]. Les autres services publics se trouvent à Noyant, dont la maison des services publics[20]. En matière de santé, on trouve plusieurs services sur la commune : médecin généraliste, infirmière, kinésithérapeute, ainsi qu'un foyer logement[31]. La collecte des déchets ménagers (tri sélectif) est organisée par la communauté de communes du canton de Noyant[22]. Deux déchetteries sont accessibles, la première ZI de Noyant et la seconde à Vernantes[31]. Des commerces de proximité sont présents dans la commune : une boulangerie, une épicerie, un salon de coiffure et un café. ÉconomieTissu économiqueCommune principalement agricole, en 2009, sur les 80 établissements présents sur la commune, 36 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 18 % sur le département)[33]. L'année suivante, en 2010, sur 80 établissements présents sur la commune, 35 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 19 % du secteur de la construction, 28 % de celui du commerce et des services et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[9]. Sur 86 établissements présents sur la commune à fin 2013, 23 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 22 % du secteur de la construction, 37 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[10]. AgricultureListe des appellations présentes sur le territoire[34] :
En 2014, le comice agricole du canton de Noyant s'est déroulé à Parçay-les-Pins[35]. Culture locale et patrimoineLieux et monumentsSites inventoriés[36] :
Autres lieux :
Personnalités liées à la commune
Pour approfondirBibliographie
Articles connexesLiens externesNotes et référencesNotes
Références
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