Linières-Bouton
Linières-Bouton est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Le , la commune devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Noyant-Villages[1]. Ce village rural se situe dans le Baugeois, au sud-ouest de Noyant. Elle était l'une des communes les moins peuplées du département au moment de sa disparition. GéographieLocalisationCe village angevin de l'ouest de la France se situe dans l'Est du Baugeois, au sud-ouest de Noyant, sur la route D 62 qui va de Mouliherne (à l'ouest) à La Pellerine (à l'est). Baugé se trouve à 16 km et Saumur à 26 km[2],[3]. Son territoire est essentiellement rural. Le Baugeois est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Elle est délimitée au sud par la vallée de l'Authion et celle de la Loire, et à l'ouest par la vallée de la Sarthe[4]. Aux alentoursLes communes les plus proches sont La Pellerine (4 km), Mouliherne (5 km), Méon (5 km), Noyant (6 km), Breil (6 km), Auverse (7 km), Parçay-les-Pins (7 km), Vernantes (8 km), Vernoil-le-Fourrier (8 km) et Dénezé-sous-le-Lude (9 km)[3]. Topographie, géologie et reliefL'altitude de la commune varie de 44 à 78 mètres[5], pour une altitude moyenne de 59 mètres, et s'étend sur moins de 10 km2 (989 hectares)[5]. Linières-Bouton se situe sur l'unité paysagère du Plateau du Baugeois[6]. Le relief du Baugeois est principalement constitué d'un plateau, aux terrains sablonneux, siliceux ou calcaires[7], caractérisés par de larges affleurements sédimentaires, crétacés, sables et calcaires aux teintes claires. Une partie de la commune est classée en zone Natura 2000, pour le lac de Rillé et les forêts avoisinantes, et en zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF), pour la forêt de Pont-Ménard, et les massifs forestiers de La Breille et de La Graine-Sapin[8]. HydrographieLa rivière Le Lathan traverse son territoire, et les forêts de Chandelais, de Monnaie, de Pont Ménard et de La Graine-Sapin, entourent la commune. ClimatLe climat angevin est tempéré, de type océanique. Il est particulièrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés. Le climat du Baugeois est plus continental : plus sec et chaud l'été[7]. UrbanismeMorphologie urbaine : Le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural. En 2009 on trouvait 70 logements sur la commune de Linières-Bouton, dont 61 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 84 % des ménages en étaient propriétaires[9]. En 2013, on y trouvait 66 logements, dont 55 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 84 % des ménages en étaient propriétaires[10]. ToponymieFormes anciennes du nom : Linerias en 862[11], Lininieres au XVIIIe siècle, Linière-Bouton au XIXe siècle, avant de devenir Linières-Bouton[12]. Le nom de la commune aurait pour origine Linerias, la linière étant un champ de lin qui fournissait des fibres employées dans le textile, et Bouton étant le nom d'un ancien fief dont dépendait Linières[13]. Une autre commune du département comporte « Linières ». Il s'agit de Saint-Jean-de-Linières, dans le canton de Saint-Georges-sur-Loire. Noms des habitants : les Linièrois[13]. HistoireMoyen ÂgeUne église ou une chapelle, dépendant de Saint-Martin-de-Tours, est mentionnée en 862[11]. Ancien RégimeSous l'Ancien Régime, la commune dépend de la sénéchaussée angevine de Baugé, du diocèse d'Angers et de l'archiprêtré de Bourgueil[11]. Époque contemporaineÀ la réorganisation administrative qui suit la Révolution, la commune est rattachée en 1790 au canton de Mouliherne, puis à celui de Noyant[11]. Il est intégré au district de Baugé, puis en 1800 à l'arrondissement de Baugé, et à sa disparition en 1926, à l'arrondissement de Saumur[12]. Un rapprochement intervient en 2016. Le , les communes de Auverse, Broc, Breil, Chalonnes-sous-le-Lude, Chavaignes, Chigné, Dénezé-sous-le-Lude, Genneteil, Lasse, Linières-Bouton, Meigné-le-Vicomte, Méon, Noyant et Parçay-les-Pins, s'associent pour former la commune nouvelle de Noyant-Villages. Linières-Bouton en devient une commune déléguée[1]. Politique et administrationAdministration municipaleAdministration actuelleDepuis le , Linières-Bouton constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Noyant-Villages et dispose d'un maire délégué[1]. Administration ancienneLa commune est créée à la Révolution. Municipalité en 1790 (Linieres, Linière-Bouton, puis Linières-Bouton)[12]. Le conseil municipal est composé de 9 élus[16]. JumelagesLa commune ne comporte pas de jumelage[18]. Ancienne situation administrativeIntercommunalitéLa commune fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes canton de Noyant. Créée en 2000, cette structure intercommunale regroupe les quinze communes du canton, dont La Pellerine, Méon et Noyant[19],[20]. L'intercommunalité est dissoute le [1]. La communauté de communes était membre du Pays des Vallées d'Anjou, structure administrative d'aménagement du territoire, comprenant six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, Canton de Baugé, Canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué et Portes-de-l'Anjou. La commune faisait également partie du SICTOD Nord Est Anjou, membre du SIVERT, syndicat intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou, qui se trouve à Lasse[21]. Elle faisait également partie du SIVU AEP de la région de Noyant pour le traitement de l'eau potable[19]. Autres circonscriptionsJusqu'en 2014, Linières-Bouton fait partie du canton de Noyant et de l'arrondissement de Saumur[22]. Ce canton compte alors les quinze mêmes communes que celles de la communauté de communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Beaufort-en-Vallée, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[23]. La commune fait partie de la troisième circonscription de Maine-et-Loire, composée de huit cantons, dont Baugé et Longué-Jumelles. Cette circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département. Population et sociétéÉvolution démographiqueL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25],[Note 1]. En 2014, la commune comptait 84 habitants, en évolution de −8,7 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %). Linières-Bouton est l'une des communes les moins peuplées du département[28]. Pyramide des âgesLa population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (33,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (57,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental). Vie localeServices publics présents sur la commune : mairie[19]. Les autres services publics se trouvent à Noyant. L’hôpital local le plus proche se trouve à Baugé (95 places) ainsi que plusieurs maisons de retraite[31]. La collecte des déchets ménagers (tri sélectif) est organisée par la Communauté de Communes du canton de Noyant[21]. Manifestation annuelle : Pique-nique communal au mois de juillet[19]. ÉconomieTissu économiqueL’activité agricole représente une activité importante sur le territoire, malgré la forte baisse du nombre d’exploitations. En 2008, sur les 15 établissements présents sur la commune, 47 % relevaient du secteur du commerce et des services et 28 % de celui de l'agriculture[32], en 2009, sur les 14 établissements présents sur la commune, 21 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 18 % sur le département)[33], et en 2010, sur 15 établissements présents sur la commune, 27 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 20 % du secteur de l'industrie, aucun du secteur de la construction, 47 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[9]. Sur 13 établissements présents sur la commune à fin 2013, 46 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 15 % du secteur de l'industrie, aucun du secteur de la construction, 31 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[10]. AgricultureListe des appellations présentes sur le territoire[34] :
Culture locale et patrimoineLieux et monumentsBâtiment inscrit aux monuments historiques[35] :
Autres ouvrages inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel[35] :
Personnalités liées à la commune
Pour approfondirBibliographie
Articles connexesLiens externesNotes et référencesNotes
Références
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