Pape Samba KanePape Samba Kane est un journaliste de la presse satirique et politique, écrivain et essayiste sénégalais. BiographiePape Samba Kane a fait ses premières armes à partir de 1981 au Politicien, journal satirique fondé par Mame Less Dia au milieu des années 70. À 54 ans, PSK – comme on l'appelle familièrement – a été à l'origine de bien des journaux dans son pays. En 1987, avec une dizaine de journalistes dissidents du Politicien, ils fondent Le Cafard libéré, hebdomadaire satirique qui marque une rupture avec l'amateurisme qui frappait le genre et la presse sénégalaise en général. Il sera dit plus tard que cet hebdomadaire, qui revendiquait ouvertement une référence – PSK dit une « révérence » – au Canard enchaîné, bible du genre, aura donc réinventé le journalisme satirique en Afrique. Pape Samba Kane y aura grandement contribué, en tant qu'éditorialiste. Il y aura surtout contribué à travers sa rubrique "Profil" où, pendant une décennie, à travers des portraits de personnalités publiques, sénégalaises comme étrangères, il aura lui, comme dit Mame Less Camara, journaliste sénégalais, référence dans son pays : « donné à ce genre ce qu'on peut considérer en toute rigueur comme des titres de noblesse » (préface d'un livre de PSK, Mémoire corrective – Tome I). Proche des milieux artistiques sénégalais qu'il a fréquentés de près, avant d'embrasser une carrière de journaliste, il a travaillé dans le cinéma avec Ben Diogaye Bèye et Cheikh Ngaïdo Ba, écrit des nouvelles, s'adonne à la peinture en dilettante et joue de la flûte. Paradoxalement, PSK, s'est spécialisé dans les analyses et commentaires politiques qui font qu'il est aujourd'hui parmi les journalistes expérimentés sollicités par les médias pour décrypter l'actualité politique au Sénégal et dans le monde. Il a, en tant que journaliste, très peu écrit sur l'art à ses débuts en journalisme. Il justifie son intérêt pour la politique et les hommes politiques ainsi : "Le monde politique est un monde où les pulsions humaines sont grossies à l'extrême. On y rencontre les amitiés les plus sublimes, mais en même temps les trahisons les plus abjectes, le désintéressement et la veulerie y cohabitent sans complexe. Ce monde permet de mieux saisir l'homme dans sa complexité profonde ; finalement, les hommes qui font de la politique me passionnent plus que la politique elle-même. C'est peut-être pour ça que je me suis adonné dix ans au portrait". C'étaient ses premiers pas vers le journalisme d'investigation, conclura-t-il.[réf. nécessaire] Parcours
Œuvres
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