Panoramax
Panoramax est un projet de vues immersives. C'est un commun numérique, collaboratif, libre et ouvert. L'accès aux photos est gratuit. Le projet est lancé en 2022 par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) et OpenStreetMap France, il est conçu et développé par une start-up d'État et est mis à jour et maintenu par une communauté de bénévoles. C'est une alternative libre à Google Street View. Panoramax fonctionne en instance ou fédération d'instances pour l'hébergement des images. HistoireEn 2021, l'IGN lance une consultation sur les communs dans le domaine géographique, les « géocommuns »[1]. Initialement, le projet est pensé pour répondre aux problèmes rencontrés par les collectivités locales, les gestionnaires de réseaux et d’autres acteurs français[2],[3]. L'association OpenStreetMap France, répond à cette consultation en proposant la création d'une base ouverte de photos de terrain[4]. L'IGN lance ensuite en avril 2022 un appel à participation pour trois géocommuns[2],[5] incluant la proposition d'OpenStreetMap France[6],[7]. En octobre 2022, le projet est lancé dans le cadre de la Fabrique des géocommuns[8]. En 2022 ou 2023, un groupe de travail sur des vues immersives et des vues de terrain issues d'acquisition terrestre a été créé au sein du Conseil National pour l'Information Géolocalisée. Ce groupe de travail est animé par l'équipe de Panoramax, parrainée par l'IGN et incubée par la Fabrique des Géocommuns[9]. NomÀ la suite d'un appel à propositions et d'un vote de 48 membres de la communauté, le projet est baptisé « Panoramax »[10],[11],[12],[13]. Budget et équipeLe budget du projet est de 500 000 euros, et un groupe de six personnes travaillent sur ce projet[9]. Nombre de photosDébut 2024, 14 millions de photos sont disponibles[10],[9]. En avril 2024, c'est 17,7 millions de photos produit par 284 contributeurs[14]. En septembre 2024, c'est 34 millions de photos pour environ 500 contributeurs[15]. ContributoratEn avril 2024, ce sont 284 contributeurs qui ont participé au projet dont des citoyens volontaires, des entreprises (Suez, Véolia) ou des collectivités (le Grand Lyon, l'Eurométropole de Strasbourg, le Havre, la communauté d’agglomération Val Parisis, Bayonne)[14],[16],[17],[18]. Projet libreLa nature du projet permet une exploitation libre des photos[9], contrairement à des projets propriétaires, comme Google Street View, qui empêche largement le réusage de leur photos en contrôlant toutes les modalités de leur exploitations[15],[19]. Licences d’utilisation libre propres aux instancesLes photographies sont hébergées sous des licences libres[10]. Pour les deux instances existantes début 2024 les licences sont les suivantes :
Projet collaboratifLe projet est collaboratif[9] et permet d'envoyer des photos dans la base de données[10]. Contributions à PanoramaxSite webL'application web Panoramax permet de télécharger des photos de terrain géolocalisées au format JPEG et de gérer les différentes séquences envoyées. Un script en ligne de commande permet d'envoyer un grand volume de photos[21]. APIUne API permet de télécharger des images et de les rechercher pour les diffuser vers différents outils (visualiseur, etc.). Elle s'appuie sur un espace de stockage et une base de données (PostgreSQL). L'API est conforme au standard STAC pour garantir l'interopérabilité avec les outils existants[22]. Lors de chaque imports de photos un système de floutage par IA permet de flouer les visages et les plaques d'immatriculations[9] pour être en conformité avec la CNIL[14]. Application mobileUne application mobile est en cours de développement en 2024, pour permettre une capture de photo par un large public[9]. Cas d'usageLe projet a été identifié comme pouvant permettre de surveiller l'état de la voirie, du mobilier urbain, des panneaux, des arbres, des câbles aériens, des berges d'un cours d'eau, le bon positionnement de l'éclairage public ou encore pour vérifier le respect de la réglementation sur l'affichage publicitaire[9],[18],[17],[15]. Des SDIS utilise le projet pour cartographier des points d'eau incendie[9] ou réaliser des photographies immersives 360° de pistes DFCI[23]. Notes et références
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia