Un lien infondé est souvent évoqué entre ce couvre-chef et la causia macédonienne. Les troupes grecques l'auraient transmis aux populations locales[1] lors des campagnes d'Alexandre le Grand. L'inverse a également été suggéré[2],[3]. Néanmoins, des travaux plus récents invalident ces deux hypothèses[4],[5].
Histoire contemporaine
Durant la première période talibane en Afghanistan, entre 1996 et 2001, le pakol est associé par le pouvoir en place à leurs adversaires moudjahidines Tadjiks du nord-est du pays, ce qui conduira à son interdiction[4]. Le couvre-chef reviendra cependant après la chute des talibans[4].
Au Pakistan et en Afghanistan, l'origine de ce couvre-chef se situerait à Chitral, au Pakistan[6]. Le pakol est largement utilisé au Gilgit-Baltistan et dans d'autres régions du Pakistan, ainsi que par divers groupes ethniques en Afghanistan.
Références
↑E. A. Fredricksmeyer, « Alexander the Great and the Macedonian Kausia », Transactions of the American Philological Association (1974-), vol. 116, , p. 215–227 (ISSN0360-5949, DOI10.2307/283917, lire en ligne, consulté le )
↑Bonnie M. Kingsley, « The Cap That Survived Alexander », American Journal of Archaeology, vol. 85, no 1, , p. 39–46 (ISSN0002-9114, DOI10.2307/504964, lire en ligne, consulté le )
↑Ian Worthington, Nicholas Geoffrey Lemprière Hammond, Ventures into Greek history, p. 135, Clarendon Press, 1994, p. 135.
↑(en) Beverly Chico, Hats and Headwear around the World: A Cultural Encyclopedia: A Cultural Encyclopedia, ABC-CLIO, (ISBN978-1-61069-063-8, lire en ligne)
Bibliographie
(de) M. Bieber, Entwicklungsgeschichte der griechichen Tracht, seconde édition, 1967.