Le pagode bahianais (en portugais : pagode baiano, également appelé pagodão, swingueira ou quebradeira bahiana) est un genre musical brésilien créé à Salvador, dans l'État du Bahia, issu du mélange de samba-reggae et de pagode, la principale différence étant l'inclusion de percussions, un rythme plus rapide et généralement accompagné de chorégraphie[4],[5].
Comme il s'agit d'un genre d'origine bahianaise, il est confondu à tort avec la musique axé, principalement parce que les deux styles étaient « de la fièvre » au Brésil entre les années 1990 et 2000[6],[7],[8],[9].
Dans les années 2000, d'autres groupes marquants émergent tels que Psirico, Parangolé, Pagod'art, LevaNóiz, Guig Guetho, Oz Bambaz, Saiddy Bamba, Fantasmão, Swing do P, Black Style et A Bronkka.
Le pagodão se caractérise par des paroles à double sens avec des refrains simples, le genre étant plus populaire dans la périphérie des villes[12],[13]. Le genre est généralement critiqué pour des questions morales, car nombre de ses paroles comportent des connotations sexuelles et étant accuser de faire l'apologie des drogues ou de la violence[14],[15],[16],[17].
À la fin des années 2000 et au cours des années suivantes, il y a eu une incorporation culturelle d'autres rythmes populaires tels que le funk carioca au sein du pagode bahianais, notamment popularisés par le groupe Black Style (avec le chanteur Robyssão et sa carrière solo ultérieure), donnant naissance à un nouveau sous-genre, connu sous le nom de « Pagofunk »[7],[18].
↑(pt) André Diniz, Almanaque do carnaval : A história do carnaval, o que ouvir, o que ler, onde curtir, Jorge Zahar Editor, (ISBN9788537802922), p. 184, 198 e 199.
(pt) Ivanilde Guedes de Mattos, « Corporeidade descolonizada: na cadência do pagode », Projeto História : Revista Do Programa De Estudos Pós-Graduados De História, no 44, (lire en ligne).