Ovintiv
Ovintiv, anciennement Encana, (TSX : ECA, NYSE : ECA) est une entreprise canadienne de gaz naturel. Son nom était la contraction de « energy », « Canada » et « Alberta ». HistoireElle est le résultat de la fusion, en 2002, de PanCanadian Energy et de Alberta Energy[2]. En 2009, elle s'est scindée, pour laisser à Cenovus tout le domaine du pétrole, ne gardant pour elle que la production de gaz naturel. En 2003 et en 2004, elle est l'entreprise canadienne ayant dégagé le plus de bénéfices. En , Encana annonce l'acquisition de l'entreprise américaine Athlon pour 5,93 milliards de dollars[3]. En , Encana annonce l'acquisition de Newfield Exploration pour 5,5 milliards de dollars[4]. En Encana annonce son intention d’établir son siège social aux États-Unis et de changer son nom pour devenir Ovintiv[5]. En novembre 2024, Ovintiv annonce l'acquisition d'activités pétrolières de Paramount Resources, pour 2,38 milliards de dollars[6]. ActivitéEncana opère différentes installations en Alberta, au nord-est de la Colombie-Britannique, dans les montagnes Rocheuses américaines et en Nouvelle-Écosse. Elle possède des bureaux au Tchad, en France et au Groenland[7]. Dans le Sud-Ouest de la France, par un permis de prospection accordé par l'État, deux forages de recherche de gaz de schiste ont été opérés par Encana en 2007 durant un an à Franquevielle et 4 mois à Mérigon. Les gisements ont été estimés insuffisants pour une exploitation ultérieure. Ces forages prospectifs, autorisés discrètement par l'État français et avec une faible information des populations locales, contribueront à la vive controverse sur ce type d'énergie fossile et ses modes d'extraction. La loi Jacob du interdira l'exploration et l'exploitation des mines hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique. Principaux actionnairesAu [8].
CritiquesEncana a été critiquée par des propriétaires de terrain et des écologistes, en particulier à propos de la zone protégée du sud de Calgary où la compagnie a proposé de forer plusieurs centaines de puits de gaz naturel. Dans le nord de la Colombie-Britannique, où les gazoducs d'Encana ont subi six explosions, les médias ont indiqué que l'installation pouvait avoir été détruite par des autochtones furieux[9],[10]. Les opérations de fracturation hydraulique d'Encana aux États-Unis ont aussi fait l'objet d'une partie du documentaire de 2010, Gasland, qui considère que la fracturation hydraulique entraîne une pollution de l'eau, du sol et de l'air. La technologie du fracking utilisées à faible profondeur ou avec des précautions insuffisantes est accusée d'avoir gravement contaminé des puits privés, provoqué d'importantes fuites de gaz vers l'atmosphère et causé un accident grave chez un particulier (explosion d'une accumulation de gaz issu d'un puits, ayant causé 3 brûlés)[11]. Liens externes
Sources
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