OpenID![]() OpenID est un système d’authentification décentralisé qui permet l’authentification unique, ainsi que le partage d’attributs. Il permet à un utilisateur de s’authentifier auprès de plusieurs sites (devant prendre en charge cette technologie) sans avoir à retenir un identifiant pour chacun d’eux mais en utilisant à chaque fois un unique identifiant OpenID. Le modèle se base sur des liens de confiance préalablement établis entre les fournisseurs de services et les fournisseurs d’identité (OpenID providers). Il permet aussi d’éviter de remplir à chaque fois un nouveau formulaire en réutilisant les informations déjà disponibles. Ce système permet à un utilisateur d'utiliser un mécanisme d'authentification forte[1]. AdoptionOpenID est adopté par Yahoo (), MySpace (), Dailymotion (du au ), Facebook (), et par le gouvernement américain pour l'administration en ligne ()[2]. Le , la fondation OpenID a annoncé qu’IBM, Microsoft, Google, Yahoo et Verisign rejoignaient son conseil d’administration[3]. Le , la société Microsoft a annoncé une nouvelle plate-forme — de nom de code « Geneva » — qui permet de se reposer sur le mécanisme OpenID[4]. OpenID permet, à partir de 2010, aux utilisateurs munis d'un compte Yahoo de se connecter à un compte Google pour utiliser ses services en ligne via la Yahoo OpenID API. Il s'agit du premier cas d'intégration d'OpenID par Google[5]. À partir de 2011, alors qu'OpenID est utilisé par 50 000 sites internet, le service commence à être sévèrement critiqué, comparé à un standard vulnérable tel que XML ou atom. L'abandon du service par 37Signals est symbolique. L'arrivée en puissance de Facebook Connect (avec lequel les données utilisateur sont partagées) contribue à la perte de vitesse d'OpenID. OpenID réagit avec le lancement d'OpenID Connect, mais cela ne lui a pas permis de revenir dans la course[6]. La Fondation OpenID (OIDF)La Fondation OpenID (OIDF aux États-Unis) gère et organise l’ensemble de la communauté OpenID. Il s’agit d’une « organisation à but non lucratif » créée en , basée dans l’Oregon et constituée d’un conseil de direction de 8 membres. En 2021, son président est Nat Sakimura[7]. EntreprisesDepuis sa création de nombreuses entreprises ont rejoint la fondation[8] :
Autres Fondations
Il s’agit d’une organisation internationale à but non lucratif (AISBL, Association Internationale Sans But Lucratif, selon la loi belge) dont la mission est de soutenir et d’organiser le développement du modèle OpenID en Belgique et partout en Europe.
OpenID Switzerland[9], fondée le à Zurich, est une association[10] à but non lucratif.
Propriété intellectuelleEn France, la marque OpenID est protégée à l’INPI sous le no National EM005796412[11]. Fonctionnement![]() ActeursLe fonctionnement du protocole OpenID distingue plusieurs acteurs.
Création d’un compteChaque utilisateur est identifié par une URI, qu’il acquiert auprès de son fournisseur d’identité OpenID. Le mode de fonctionnement est le suivant :
Utilisation d’un compteLe mode de fonctionnement est le suivant :
Tant que la session de l’utilisateur est active, il pourra être reconnu automatiquement sur les autres sites utilisant OpenID grâce au mécanisme de l’authentification unique. ImplémentationClients OpenID
Extensions OpenID pour les serveurs web
Fournisseur d'identité - IDPUne liste de serveurs permettant de créer un compte OpenID se trouve sur le wiki d’OpenID. Parmi ceux-ci :
Sécurité des identités numériquesOpenID peut être couplé à un système d'authentification forte. Cela assure une meilleure protection contre l'usurpation d’identité numérique. CritiquesLe système OpenID permet de se connecter à un service A avec un compte B, mais pas de se créer un compte au service A avec un compte B. Par exemple, Google laisse les utilisateurs se connecter à ses services avec un compte Yahoo, mais ne crée pas d'identifiants et de compte central Google pour ces utilisateurs externes[14]. Pour certains propriétaires de sites, cela signifie que des utilisateurs quasi-anonymes peuvent utiliser leurs sites via OpenID[6]. La fiabilité du service a également été remise en question au niveau du besoin de fournir un mot-de-passe d'un compte sur un site tierce. Par exemple, lorsqu'un utilisateur Yahoo veut se connecter à Google, c'est Google qui prend en charge l'ouverture du formulaire de connexion à Yahoo. Ce scénario peut mener à de nombreuses dérives par hameçonnage[14]. En 2014, un développeur découvre une faille de sécurité qui permet d'envoyer du code arbitraire sur les serveurs de Facebook en manipulant la fonctionnalité de connexion OpenID[15]. Notes
Voir aussiLiens externes
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