Les travaux d’Olivier Assouly portent essentiellement sur l’aliment[3] et le goût au sens propre[4]. Ses recherches se sont d’abord concentrées sur la fonction et la signification des interdits alimentaires d’ordre religieux[5]. Il s’attache à montrer comment une tradition majoritaire de pensée a écarté du champ de la vérité et de la métaphysique la nutrition et le sens du goût tout en continuant en filigrane d’obéir à des schèmes alimentaires et gustatifs[6]. Il s’agit également de mettre en lumière la manière dont les nourritures concentrent des formes de pouvoir, voire de violence, notamment lorsqu’elles sont liées aux pratiques carnivores[7].
Dans le champ de l’économie, il a établi à quelles conditions le capitalisme mobilisait des schèmes esthétiques en vue de déployer des modalités de captation marchande en prenant appui sur les ressorts du goût[8].
↑« Se nourrir est un acte riche de symboles, que les cultures et les religions se chargent de régler », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Hubert Auque, « Olivier Assouly, Les nourritures divines. Essai sur les interdits alimentaires », Autres Temps, vol. 78, no 1, , p. 117–117 (lire en ligne, consulté le )