Olivier-HourcadeOlivier Hourcade
Olivier-Hourcade, né le à Bordeaux, dans le département de la Gironde, et mort pour la France à Oulches-la-Vallée-Foulon le , est un poète, critique d'art et animateur littéraire français du XXe siècle. Il est le fondateur de la revue Les Marches du Sud-ouest. BiographieAuguste Victor Marie Hourcade, qui écrit sous les pseudonymes Olivier-Hourcade ou Olivier Bag, né le à Bordeaux, est le fils de Victor Jean Baptiste Hourcade (né en 1845 à Pau), conducteur de travaux aux chemins de fer du midi, et de Anna Adélina Joséphine Olivier (née en 1858 à Limoux)[1]. Elève au lycée à Bordeaux, il publie à dix-sept ans son premier recueil de poèmes, Des ombres tremblantes (1909), sous le pseudonyme d'Olivier Bag. Il fonde avec Carlos Larronde la Société des poètes girondins et du Sud-ouest, dont Francis Jammes accepte la présidence d’honneur[2]. Cette société organise des festivals visant à introduire les grandes œuvres dramatiques et poétiques contemporaines au public bordelais. En 1912, il fonde la revue Les Marches du Sud-ouest, à laquelle collaborent Paul Claudel et Emile Verhaeren[3]. La revue Vers et Prose du poète Paul Fort dit de lui : « Un mot enfin résume l'affection et l'estime où je tiens son ardent enthousiasme, son intelligence toujours en éveil, la générosité de son cœur et son jeune mais déjà haut talent : Olivier-Hourcade est comme le Paul Fort de la jeune génération »[4]. En montant à Paris, Olivier-Hourcade se fait rapidement un nom comme critique d’art. Il lance une enquête sur le cubisme dans L’Action, tient une chronique régulière dans Paris-Journal, collabore à plusieurs revues et dirige avec Larronde La Revue de France et des pays français[3]. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Saint-Pol-Roux, avec qui il noue une complicité littéraire. Olivier-Hourcade joue un rôle clé dans l’animation de la scène littéraire parisienne. Il introduit notamment le festival que le Théâtre Idéaliste consacre à Saint-Pol-Roux en mars 1914[2]. Proche du peintre Tobeen, né comme lui à Bordeaux, il écrit plusieurs fois sur sa peinture, l'introduit dans les milieux littéraires et le présente au poète Jean Lebrau[5]. Son recueil Chansons du pays de Gascogne et de Béarn, bien que prévu pour 1912, ne sera publié qu’en 1924. Incorporé le 8 octobre 1913 pour son service militaire au 34e régiment d'infanterie. Il est mobilisé avec son régiment dès le début de la Première Guerre mondiale. Blessé à l’oreille le 18 septembre 1914 lors d’une reconnaissance et nommé caporal le 20 septembre[6], Olivier-Hourcade est tué à l'ennemi à Oulches-la-Vallée-Foulon, au moulin de Vauclerc, dans l'Aisne, le [7],[8]. Il est cité à l'ordre du corps de l'armée avec la mention : « étant en patrouille avec son chef de section, a été frappé d'un éclat d'obus et est tombé en disant à son frère Vous direz chez moi que je suis mort en brave »[3]. Il est inhumé à la Nécropole nationale de Craonnelle[9]. En reconnaissance de son sacrifice et de son œuvre, son nom est inscrit au Panthéon parmi ceux des écrivains morts pour la France. Œuvres
DistinctionsRéférences
Liens externes
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