Office des postes et télécommunications de Polynésie française

Office des postes et télécommunications
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Logo officiel.

Création (39 ans)
Fondateurs Assemblée territoriale de la Polynésie française
Forme juridique Établissement public à caractère industriel et commercial
Slogan « Acteur d'innovation » (depuis 2015)
Siège social Papeete
Drapeau de la Polynésie française Polynésie française
Direction Hinatevahinetureiariki DELVA (P.-D.G.)
Actionnaires Polynésie française (100 %)
Activité Opérateur postal
Opérateur de télécommunications
CCP
Produits Acheminement et distribution de courrier et colis
Équipements et services de télécommunication (pour les particuliers, les professionnels et les opérateurs)
Comptes courants et chèques postaux
Filiales ISS, Tahiti Nui Télécom, Vini
Effectif en diminution 934 (2014)
Site web opt.pf

Fonds propres 46 204 Mio XPF (2013)
Dette 3 401 Mio XPF (2013)
Chiffre d'affaires en diminution 23 233 Mio XPF (2013)
−10 % par rapport à 2008
Bilan comptable 66 848 Mio XPF (2013)
Résultat net en diminution 288 Mio XPF (2013)
−92 % par rapport à 2008

L'office des postes et télécommunications (OPT) est l'opérateur public historique de la Polynésie française chargé du courrier postal, des télécommunications et des services financiers de base. Il a le statut d'établissement public à caractère industriel et commercial et, avec ses filiales, reste en 2016 en situation de monopole ou en position dominante sur plusieurs secteurs d'activité économique.

Histoire

Débuté en 1982, le processus de décentralisation conduit la France à doter la Polynésie française le d'une « autonomie interne »[1]. Celle-ci permet à l'assemblée territoriale de créer, le , un établissement public à caractère industriel et commercial nommé « office des postes et télécommunications »[2], qui remplace l'« office d’État des postes et télécommunications de la Polynésie française », créé le lors de l'installation du Centre d'expérimentation du Pacifique[3]. Son siège social est situé à l’Hôtel des Postes à Papeete.

  • 1994 : Création de la Société Tikiphone par Alcatel (51 %) en partenariat avec l'OPT (35 %) et Wan (14 %).
  •  : lancement commercial du réseau Vini sur l'île de Tahiti. Il est dimensionné pour 5000 clients.
  • de 1995 à 2006 : extension et densification du réseau Vini dans les Îles de la Société, des Marquises, des Australes et des Tuamotu-Gambier.
  •  : Rachat par l'OPT des 51 % d'Alcatel.
  • 2006 : Développement de la technologie EDGE sur Tahiti. Lancement du portail WAP i-vini.
  • 2008 : Développement de la technologie EDGE sur l'Archipel de la Société.
  • 2009 : Lancement du réseau 3G+ sur l'île de Tahiti. Après l'Australie et la Nouvelle-Zélande, la Polynésie française est le 3e pays du Pacifique Sud à bénéficier du haut débit mobile[réf. nécessaire].
  • 2011 : Lancement de l'Internet mobile en prépayé. Création de la filiale de distribution : Vini Distribution SAS. Ouverture de trois nouvelles boutiques en nom propre.
  • 2013 : Rachat de l'enseigne Tahitiphone. La fusion des filiales du groupe OPT dans Tikiphone est prévue pour le , ce qui a pour conséquence la disparition de la marque Mana au profit de Vini. Cette fusion est destinée à unifier l’entreprise avant l’ouverture à la concurrence[4]. La nouvelle entité juridique est Vini SAS, opérateur multimédia réunissant les activités du mobile, de la télévision et de l'Internet.
  • 2017 : Lancement du réseau 4G (LTE) sur Tahiti et déploiement progressif dans les îles (Moorea, Bora Bora, Raiatea, Huahine, Tahaa, Maupiti, Tetiaroa, Rangiroa, Tikehau, Fakarava, Hao, Nuku-Hiva, Hiva-Oa).
  • 2019 : Création de la nouvelle entité ONATi, issue de la fusion des équipes télécoms de l'OPT avec les équipes de la SAS Vini.

Organisation

Les salariés de l'OPT sont employés sous différents régimes. D'abord les fonctionnaires métropolitains détachés, qui ont disparu de l'effectif au début des années 2000. Ensuite les fonctionnaires du corps de l'État pour l'administration de la Polynésie française (CEAPF), le tiers de l'effectif à la fin du XXe siècle, mais qui en représente moins de 10 % en 2013[5]. Enfin la majorité de l'effectif est constitué de contractuels de droits privé permanent ou occasionnel.

Évolution de l'effectif total
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
850 888 927 992 998 1024 990 953 951 934

Filiales

En 2016, l'OPT a trois filiales : Vini pour la téléphonie mobile, l'accès à internet et les services de télévision, ISS pour les services et produits informatiques, et Tahiti Nui Télécom pour les télécommunications extérieures.

Couverture réseau mobile

L'entreprise couvre 65 îles de Polynésie, soit 92 % de la population avec des relais 2G+, 3G, 4G / 4G+:

Opérateur postal

Philatélie

Pour son programme philatélique, l'OPT est indépendant de La Poste métropolitaine, même s'il fait appel aux moyens artistiques et techniques de Phil@poste, dont l'imprimerie de Boulazac, près de Périgueux.

Relations internationales

L'OPT fait partie de l'Union internationale des télécommunications[6], de l'Union postale universelle[7], de la Pacific Islands Telecommunications Association[8] (PITA) et du Pacific Telecommunications Council[9] (PTC).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

  1. Loi n°84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du territoire de la Polynésie française, (lire en ligne)
  2. « Lexpol - Délibération n° 85-1023 AT du 08/03/1985 », sur lexpol.cloud.pf (consulté le )
  3. « Lexpol - Décret n° 62-745 du 30/06/1962 », sur lexpol.cloud.pf (consulté le )
  4. « Tikiphone, Mana et TNS seront-ils en grève jeudi ? », Polynésie la 1ère, (consulté le )
  5. Chambre territoriale des comptes de la Polynésie française 2015, p. 43.
  6. (en) « List of Sector Members », sur le site officiel de l'Union internationale des télécommunications (consulté le )
  7. « Polynésie française (y compris l'îlot de Clipperton) », sur le site officiel de l'Union postale universelle (consulté le )
  8. (en) « Members », sur Pacific Islands Telecommunications Association (PITA) (consulté le )
  9. « PTC Members », sur Pacific Telecommunications Council (PTC) (consulté le )