L’observatoire a été créé, selon l’AFP, « pour fédérer les recherches en sciences politiques, en sociologie et en anthropologie sur le phénomène religieux »[3].
Pour William Leday, l’observatoire est né à l'initiative de Bruno Étienne qui aborda l’étude du fait religieux par la science politique, après la chute des régimes communistes en Europe et le regain d'intérêt pour la religion associé. L’observatoire a disparu alors que Valérie Pécresse était Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[7].
L'Observatoire du religieux est le laboratoire support principal du Master « Religion et Société »[10], Professionnel et Recherche, et un laboratoire support du Master « Modes d'action politique comparés ».
L'Observatoire du religieux et l’Institut des Mondes Océanien et Australasien de l'université de la Nouvelle-Calédonie sont à l'origine d'enquêtes de terrain durant une vingtaine d'années[11] sur le champ religieux néo-calédonien[12] pour modéliser son évolution. L'analyse des spécificités néo-calédoniennes est finalisée en 2007[11].
En 2008, l'Observatoire du religieux fusionne avec quatre autres unités de recherche : Centre de Recherche et d’Analyse en Information et Communication, Centre de Science Politique Comparative, Centre d’Étude du Service Public et Centre des Amériques pour devenir l'équipe d'accueil (EA4261) : Croyance, Histoire, Espace, Régulation Politique et Administration (CHERPA) par le Ministère de l'Enseignement supérieur[13].
Publications et chercheurs
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
En 1997 et 1998, six ouvrages faisant partie d'une série[n 1] ont été dirigés par Bruno Étienne[n 2], rédigés par des chercheurs de l'Observatoire[14], et publiés chez Hachette Littératures, abordant le croisement en France du politique et du religieux à travers six religions[16] :
Être musulman en France aujourd'hui, par Jocelyne Cesari[17], préface Bruno Étienne, Hachette Littératures, 1997, (ISBN2-01-235205-7).
Être catholique en France aujourd'hui, par Sophie Sahakian-Marcellin et Franck Frégosi[14], préface Bruno Étienne, Hachette Littératures, 1997, (ISBN2012352030).
Être orthodoxe en France aujourd'hui, par Jean-Claude Roberti, Hachette Littératures, 1998, (ISBN2012353428).
Un septième volume a paru par la suite, rédigé par Bruno Étienne, qui reproduit en partie les résultats d’enquêtes de terrain réalisées avec deux doctorants :
La France face aux sectes, par Bruno Étienne, Hachette Littératures, 2002, (ISBN2012355692)[15],[21].
↑Selon Yvon Tranvouez, l'objectif de cette série était « double : fournir une information élémentaire à tous ceux qui n'ont plus de culture héritée et « donner du grain à moudre » pour réfléchir à la recomposition actuelle du paysage religieux[14]. »
↑Selon l'association "Les Amis de Bruno Étienne", il s'agit de « l’une de ses principales contributions[,] constituée par le travail de direction (recherches et publication) de son équipe de l’Observatoire du religieux […] dont tous les auteurs, (à l’exception du professeur Jean-Claude Roberti pour le volume Être orthodoxe), ont été ses doctorants. Pour mener à bien cette expérience il avait imposé le même plan et la même problématique aux six volumes et avait lui-même plus particulièrement travaillé sur les volumes musulman, protestant et bouddhiste tout en veillant à chaque fois à la rédaction d’une préface qui rappelle la problématique transversale par rapport à la spécificité du volume[15]. »
↑Les étudiants participent à l'entretien du site internet en anglais de l'Observatoire « World Religion Watch », sur world-religion-watch, (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
↑ ab et cYvon Tranvouez, « Sahakian-Marcellin (Sophie) Fregosi (Franck). Etre catholique en France aujourd'hui », Archives de Sciences Sociales des Religions, vol. 100, no 1, , p. 166–166 (lire en ligne, consulté le )
↑Raphaël Draï, « La «grenade entrouverte» de Bruno Étienne », Revue française de science politique, vol. 50, no 3, , p. 538–542 (ISSN0035-2950, lire en ligne, consulté le )
↑Rahal Boubrik, « Cesari (Jocelyne) Être musulman en France aujourd'hui », Archives de Sciences Sociales des Religions, vol. 102, no 1, , p. 110–111 (lire en ligne, consulté le )
↑Régine Azria, « Bitton (Michèle) Panafit (Lionel). Être juif en France aujourd'hui », Archives de Sciences Sociales des Religions, vol. 98, no 1, , p. 120–120 (lire en ligne, consulté le )
↑Solange Wydmusch, « Kaltenbach (Jeanne-Hélène) Etre protestant en France aujourd'hui », Archives de Sciences Sociales des Religions, vol. 104, no 1, , p. 150–151 (lire en ligne, consulté le )
↑Louis Hourmant, « Etienne (Bruno), Liogier (Raphaël). Être bouddhiste en France aujourd'hui », Archives de Sciences Sociales des Religions, vol. 98, no 1, , p. 125–126 (lire en ligne, consulté le )
↑Institut de droit et d'histoire religieux (Aix-en-Provence) Colloque, Etats, religions et liberté religieuse en Mediterranée: histoire, actualité, prospectives, Presses universitaires d'Aix-Marseille, (ISBN978-2-7314-0289-6, lire en ligne), p. 61