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Les nombres sont représentés à l'aide de symboles combinés entre eux, notamment par les signes I, V, X, L, C, D et M, appelés chiffres romains, qui représentent respectivement les nombres 1, 5, 10, 50, 100, 500 et 1 000. Ces « abréviations destinées à notifier et à retenir les nombres » ne permettaient pas à leurs utilisateurs de faire des calculs, qui étaient effectués au moyen d'abaques[1].
Un nombre écrit en chiffres romains se lit de gauche à droite. En première approximation, sa valeur se détermine en faisant la somme des valeurs individuelles de chaque symbole, sauf quand l'un des symboles précède un symbole de valeur supérieure ; dans ce cas, on soustrait la valeur du premier symbole au deuxième.
Origine
Contrairement à une idée reçue, les chiffres romains ne sont pas des sigles mais, comme l'attestent les chiffres d’autres langues et écritures de peuples italiques, des symboles bien précis ensuite confondus avec des lettres. Ainsi, en numération étrusque, qui a constitué l'un des apports des Étrusques aux Romains avec l'alphabet, on trouve des signes ressemblant à I, Λ, X, ⋔, 8 et ⊕ pour I, V, X, L, C et M[2].
La numération romaine serait la survivance d'une pratique antérieure à l'invention de l'écriture (et donc, à strictement parler, protohistorique) que l'on retrouve dans de nombreuses civilisations[3].
Ces chiffres seraient liés à la nécessité de faire figurer des repères sur un support, par exemple un bâton : un berger qui veut compter ses bêtes sans savoir énumérer prend simplement un bâton de comptage sur lequel figurent des encoches. Il fait ensuite passer son troupeau devant lui et décale son ongle d'une encoche à chaque fois qu'une bête passe devant lui ; la dernière des marques de dénombrement correspond au nombre de bêtes.
Avec ce système, les premiers chiffres sont toujours des encoches simples, ultérieurement transcrites par des « I ». Ils ne sont pas nécessairement placés verticalement les uns à la suite des autres ; ils sont parfois superposés horizontalement[4].
Le repérage devient malaisé dès que le nombre d’encoches dépasse une poignée, parce que IIIIIIII est naturellement plus difficile à lire que VIII. Le berger peut naturellement être conduit à intercaler des encoches de formes différentes servant de repères visuels[5] :
le repère « cinq » peut être une encoche plus longue, une encoche en biais ou, pour mieux le différencier des encoches simples, un repère en forme d'encoche double (comme V ou Λ) ;
certains font l'hypothèse que le symbole ‹ V › pour 5 aurait correspondu initialement au pictogramme représentant une main humaine ouverte le plus largement, avec les cinq doigts le plus écartés possible, afin de représenter justement la quantité cinq, mais dont on n'aurait gardé que les deux doigts tendus « extrêmes », d'où cette forme assez proche de notre actuelle lettre ‹ V › ;
le repère « dix » est presque toujours une encoche en croix (comme X ou +), et là encore le X aurait pu correspondre aux origines à deux V (5) placés l'un au-dessus de l'autre de manière inversée, voire à un signe ‹ + › légèrement « renversé » de côté, qui se seraient évidemment vite confondus avec la lettre ‹ X › ;
les repères ultérieurs ont des formes plus élaborées, à trois encoches : 50 correspond à « V plus une encoche », ce qui produit des formes en N, Z ou E, et cent correspond à « X plus une encoche », donnant des formes en étoile, comme Ж ; ces formes évoluent ensuite vers des formes à deux traits, en L pour cinquante et en C pour cent.
Avec un bâton marqué, le berger repère assez facilement l'encoche sur laquelle s'est arrêté son décompte : par exemple, s'il a treize bêtes, son ongle s'arrête sur la troisième encoche après la première dizaine, ce qui se retranscrit en XIII ; s'il en a vingt-neuf, son ongle est à une encoche avant la troisième dizaine, ce qui se note XXIX ; s'il en a cinquante-neuf, son doigt a passé la première cinquantaine et se trouve à une encoche avant la dizaine suivante, soit LIX. Ce repérage primitif peut mener à des écritures atypiques : par exemple, un cran avant la dizaine avant cinquante se noterait IXL (pour trente-neuf). Il est régularisé par la suite, pour former le système connu de nos jours[réf. nécessaire].
La notation romaine simplifie des notations plus archaïques, voisines de la notation étrusque, en utilisant les lettres de l'alphabet latin les plus ressemblantes aux anciens systèmes unaires (c'est-à-dire à base d'un seul signe, comme l'encoche). Les signes les plus communs sont indiqués dans le tableau suivant[6].
Une marque à laquelle on ajoute une autre marque (d’où des graphies archaïques comme ⋀, ⊢, ⋋ ou ⋌, elles-mêmes issues de lettres phéniciennes ou égyptiennes, les deux représentations ou interprétations ayant existé simultanément avant de s’unifier).
Un X barré proche de Ж à l’origine (c.-à-d. X et I superposés), écrit ensuite >I< ou ↃIC et abrégé en Ↄ (apostrophus) ou C, qui s’est imposé en raison d’une confusion avec le C de CENTVM.
Un X entouré ou encadré qui, passant par plusieurs formes, a été écrit ⊕ ou comme un phi grec Φ, puis est devenu CIƆ et ↀ ; toutes ces formes ont finalement été confondues avec M, d’autant plus que 1 000 se dit mille en latin.
un nombre en chiffres romains se lit de gauche à droite (avec de rares retours en arrière, pour faire des soustractions).
Un symbole apparaît au plus trois fois de façon contiguë (sauf M).
Tout symbole qui suit un symbole de valeur supérieure ou égale s'ajoute à celui-ci[pas clair] (exemple : 6 s'écrit VI).
Tout symbole qui précède un symbole de valeur supérieure se soustrait à ce dernier :
I doit être retranché à V ou à X quand I est devant V ou X (ex. : 4 s'écrit IV) ; on peut trouver XIIX pour 18 ;
X doit être retranché à L ou à C quand X est devant L ou C (ex. : 40 s'écrit XL) ;
C doit être retranché à D ou à M quand C est devant D ou M (ex. : 900 s'écrit CM) ;
en revanche, ôter I de L ou de C n'est pas pratiqué (49 s'écrit XLIX et non IL ; 99 s'écrit XCIX et pas IC).
Les symboles sont groupés par ordre décroissant, sauf pour les valeurs à retrancher selon la règle précédente (ex. : 1 030 s'écrit MXXX et non XXXM qui est une des façons de représenter 970[note 1]).
L'épigraphie prouve que plusieurs graphies ont coexisté librement et le mode opératoire décrit ci-dessus ne s'est fixé que tardivement.
Certains nombres peuvent s'écrire sous différentes formes :
le 4 peut être écrit IIII plutôt que IV. Cette écriture, le « 4 horloger », est toujours employée pour certains cadrans utilisant les nombres romains.
Sur les premiers cadrans « 24 heures » de ce type, les 9e, 14e, 19e et 24e heures étaient respectivement écrits : VIIII, XIIII, XVIIII et XXIIII[9].
Le 8 peut être écrit IIX plutôt que VIII, 40 écrit XXXX plutôt que XL, 95 écrit LXXXXV plutôt que XCV, ou 400 écrit CCCC plutôt que CD.
La monnaie romaine privilégie d'ailleurs les formes additives, préférant IIII à IV et VIIII à IX[10].
L'épigraphie latine emploie largement les formes additives pour IIII, VIIII et XXXX, plus lisibles que les formes soustractives IV, IX, XL[11],[12].
Les mathématiciens de l'époque ne se servent pas de cette notation pour faire des additions ou des multiplications ; ils ont recours à des abaques, utilisant de ce fait une notation positionnelle sans avoir conscience qu'elle pourrait servir à écrire les nombres de façon permanente.
Les calculateurs romains se servaient également d'un système complexe de comput digital. Il est également possible que les utilisateurs de ce système aient appris certains résultats par cœur (comme aujourd'hui nous apprenons des tables de multiplication)[13].
MDXV = M + D + X + V = 1 000 + 500 + 10 + 5 = 1 515.
MMII = MM + II = 1 000 + 1 000 + 1 + 1 = 2 002.
DCLXVI = D + C+ L + X +V + I = 500 + 100 + 50 + 10 + 5 + 1 = 666.
DIX = D + IX = 500 + (10 - 1) = 509.
XV = X + V = 10 + 5 = 15.
XIV = X + IV = 10 + (5 - 1) = 14.
XIII = X + III = 10 + 1 + 1 +1 = 13.
XII = X + II = 10 + 1 + 1 = 12.
XI = X + I = 10 + 1 = 11.
Extensions de la notation classique
Par des traits horizontaux ou verticaux
Une barre horizontale similaire à un macron suscrit, appelée vinculum ou virgula en latin, indique un facteur multiplicatif de 1 000. Ces traits peuvent s'étendre sur plusieurs nombres et ainsi multiplier un ensemble de chiffres. Exemples :
Cette notation peut être utilisée conjointement à deux traits verticaux à gauche et à droite du nombre, indiquant quant à eux un facteur multiplicatif de 100.
L'épigraphie latine montre ainsi un comptage par centaines de milliers noté en encadrant le chiffre sur trois côtés ; ainsi, ce fragment des Fastes d'Ostie découvert en 1941 (Degrassi, p. 185) publie le chiffre du recensement d'Auguste et Tibère (de l'an 14) de la façon suivante[14] :
C S C R K DCCCC
Ce qui se lit « Censa Sunt Civium Romanorum Kapitum quadragies semel centum milia DCCCC », traduit en « Les citoyens romains sont recensés : quarante-et-une fois cent-mille et neuf-cents têtes » soit 4 100 900 (Nicolet 2000, p. 189-190).
Cette représentation est d'ailleurs conforme à ce que Pline l'Ancien écrit dans son Histoire naturelle : « Non erat apud antiquos numerus ultra centum millia : itaque et hodie multiplicantur haec, ut decies centena millia, aut saepius dicantur », soit « Les anciens n'avaient pas de nombre au-delà de cent mille ; aussi aujourd'hui encore compte-t-on par multiples de cent mille, et l'on dit dix fois cent mille, ou plus »[15].
L'usage d'un trait suscrit doit être considéré avec prudence ; parfois il sert simplement à mieux distinguer les chiffres des lettres, voire à signaler une multiplication par 100 si le chiffre surligné précède une abréviation indiquant déjà les milliers (XIII mill. = 13 × 100 mill. = 1 300 000)[16].
Dans l'ancienne notation romaine, le chiffre 1 000 s'écrit de nombreuses façons : ⊗, ⊕, Φ, CIↃ, CꟾↃ, ↀ, ∞, ou ⋈ ; de même, le chiffre 500 peut se représenter avec des équivalents aux symboles 1 000 divisés en deux, comme D, IↃ, ou ꟾↃ.
De plus, les Romains encadrent de traits les nombres qu'ils désirent voir multipliés. S'inspirant de ces pratiques, les notations du Moyen Âge et de la Renaissance s'enrichissent de nouvelles notations en plus de la notation classique[réf. nécessaire].
Notations alternatives à base de C et Ↄ (apostrophus)
ↁ peut se voir comme la ligature de IↃↃ ou la moitié de ↂ. Les D correspondent ici à la réunion du I et d'un ou plusieurs Ↄ, et non à la notation D signifiant 500.
Ces notations peuvent s'utiliser de façon additive (CIↃIↃCXXX ou CꟾↃꟾↃCXXX = CꟾↃ + ꟾↃ + C + XXX = 1000 + 500 + 100 + 30 = 1630), mais pas de façon soustractive : 4 000 s'écrit MMMM et non MIↃↃ (5000 - 1000)[réf. nécessaire].
Le tracé utilisant un C retourné en Ↄ et placé après la lettre I s'impose rapidement : en imprimerie, cela ne nécessite pas de fonte de caractères supplémentaire et améliore la lisibilité des nombres ; et cela est plus facile à tracer à la plume, mal adaptée au tracé de petits cercles. Les formes C ou Ↄ peuvent aussi prendre l'aspect de parenthèses[réf. nécessaire].
Enfin, l'une des hypothèses expliquant la forme du symbole ∞, représentant l'infini, serait l’évolution du signe CIↃ en écriture manuscrite onciale (l'usage de milliers pour désigner de grandes quantités non dénombrées précisément peut se comparer aux expressions « des mille et des mille » ou « des mille et des cents », qui s'entendent aujourd'hui)[17].
Par des abréviations
On trouve de manière sporadique la graphie •M (M précédé d'un point médian) indiquant un facteur multiplicatif de 1 000. Exemples[18] :
I•M = 1 000,
V•M = 5 000,
X•M = 10 000.
Au Moyen Âge, principalement dans les documents français, apparait souvent une écriture liée au système vicésimal dans lequel on compte par vingtaines, le chiffre vingt étant placé en exposant[19] : soit IIIIXX pour 80. On trouve aussi iiiixx pour 80, par exemple dans l'index de l'incunable Pietro de' Crescenzi, 1521. Le Livre des prouffitz champestres.
L'hôpital des Quinze-Vingts à Paris doit son nom à cette façon de compter dans le système de numération vicésimal : il pouvait accueillir 300 (15 × 20) patients.
De même, les centaines peuvent être notées avec le nombre de centaines suivi du marqueur des centaines (c ou, au pluriel, ctz pour centz) en exposant[20] : donc 300 s’écrit IIIc ou IIIctz.
Par des minuscules et par l'introduction du j
À partir du IVe siècle, l'écriture onciale, facile à tracer à la plume, réduit progressivement l'usage des écritures en capitales romaines ou en quadrata ; les chiffres s'écrivent en lettres minuscules comme le reste du texte, et les majuscules sont rares (pas même en début de phrase) et plutôt réservées aux lettrines décoratives.
Dans le texte, les nombres sont donc encadrés de points médians afin de les distinguer plus facilement des mots ; par exemple, ·xxvıı· représente le nombre 27 (le i n'était pas encore surmonté d'un point, qui apparait bien plus tard en écriture gothique pour faciliter la distinction entre ı, m, n, et u)[réf. nécessaire].
La position de ces points varie suivant les auteurs (l'usage de la ponctuation, et notamment la distinction du point et de la virgule qui n'a été régulé que bien plus tard). Elle est parfois impossible à distinguer de la ponctuation normale (c'est particulièrement vrai pour les manuscrits en catalan, en ancien occitan, en vieux français et pour les manuscrits médiévaux en Angleterre et du Saint-Empire).
L'usage du point médian, qui prenait souvent l’allure de petits tirets, se retrouve sur les inscriptions monumentales en latin qui mêlent les nombres avec le texte[réf. nécessaire].
Plus tard, quand la lettre J se différencie de la lettre I, les documents officiels commencent à marquer la fin d'un nombre par un J au lieu d'un I (le nombre ne pouvait alors plus être allongé).
Comme l'onciale ne distingue pas encore les minuscules des majuscules, on écrit vııȷ, voire ·vııȷ, au lieu de vııı (la lettre j s’écrivait également sans point suscrit ; celui-ci apparaîtra bien plus tard, par similitude avec le i)[réf. nécessaire].
Cette modification du i final en j est également à l'origine du digramme ij utilisé en néerlandais pour noter initialement un i long (devenu une diphtongue) et éviter l'ambiguïté d'un digramme ii qui aurait été difficile à distinguer en écriture cursive du ü[réf. nécessaire].
Notation des fractions
Les Romains utilisent un système duodécimal pour noter les fractions[21] : en effet, 12 se divise facilement par les entiers 2, 3, 4, 6 et 12, ce qui facilite donc le partage en moitiés, en tiers, en quarts, en sixièmes, et en douzièmes (par rapport à un système décimal, où 10 ne se divise que par 2, 5 et 10).
La valeur des monnaies est notamment indiquée en douzièmes du poids de la valeur de référence, l'as, grâce à des points (•) ou, lorsqu'il s'agissait d'abréger 6 points, grâce à un S (pour semis signifiant « moitié »). Ces points ne sont pas forcément alignés[21].
Table de conversion des adjectifs et adverbes numéraux latins
Chiffres arabes
Chiffres romains
Nombres cardinaux
Nombres ordinaux
Nombres distributifs
Adverbes numéraux
1
I
unus, una, unum (un)
primus, a, um (premier)
singuli, ae, a (chacun un, un par un)
semel (une fois)
2
II
duo, duae, duo
secundus, a, um / alter, altera, um
bini, ae, a
bis
3
III
tres, tria
tertius, a, um
terni (trini), ae, a
ter
4
IV
quattuor
quartus
quaterni
quater
5
V
quinque
quintus
quini
quinquies
6
VI
sex
sextus
seni
sexies
7
VII
septem
septimus
septeni
septies
8
VIII
octo
octavus
octoni
octies
9
IX
novem
nonus
noveni
novies
10
X
decem
decimus
deni
decies
11
XI
undecim
undecimus
undeni
undecies
12
XII
duodecim
duodecimus
duodeni
duodecies
13
XIII
tredecim
tertius decimus
terni deni
ter decies
14
XIV
quattuordecim
quartus decimus
quaterni deni
quater decies
15
XV
quindecim
quintus decimus
quini deni
quindecies
16
XVI
sedecim
sextus decimus
seni deni
sedecies
17
XVII
septem(n)decim
septimus decimus
septeni deni
septies decies
18
XVIII
dŭŏdēvīginti
duodevicesimus
duodeviceni
octies decies
19
XIX
undeviginti
undevicesimus
undeviceni
novies decies
20
XX
viginti
vicesimus
viceni
vicies
21
XXI
unus, a, um et viginti (ou) viginti unus
unus et vicesimus (ou) vicesimus primus
singuli et viceni (ou) viceni singuli
semel et vicies (ou) vicies semel
24
XXIV
viginti quattuor
vicesimus quartus
viceni quaterni
vicies quater
28
XXVIII
duodetriginta (ou) viginti octo]
duodetricesimus (ou) vicesimus octavus]
duodetriceni
duodetricies
29
XXIX
undetriginta (ou) viginti novem
undetricesimus (ou) vicesimus nonus
undetriceni
undetricies
30
XXX
triginta
tricesimus
triceni
tricies
40
XL
quadraginta
quadragesimus
quadrageni
quadragies
50
L
quinquaginta
quinquagesimus
quinquageni
quinquagies
60
LX
sexaginta
sexagesimus
sexageni
sexagies
70
LXX
septuaginta
septuagesimus
septuageni
septuagies
80
LXXX
octoginta
octogesimus
octogeni
octogies
90
XC
nonaginta
nonagesimus
nonageni
nomagies
100
C
centum
centesimus
enteni
centies
200
CC
ducenti, ae, a
duecentesimus
dueceni
duecenties
300
CCC
trecenti, ae, a
trecentesimus
treceni
trecenties
400
CD
quadringenti
quadrigentesimus
quadringeni
quadringenties
500
D
quingenti
quingentesimus
quingeni
quingenties
600
DC
sescenti
sescentesimus
sesceni
sescenties
700
DCC
septigenti
septigentesimus
septigeni
septigenties
800
DCCC
octingenti
octingentesimus
octingeni
octingenties
900
CM o DCCCC
nongenti
nongentesimus
nongeni
nongenties
1 000
M
mille
millesimus
singula milia (ou) millia
millies
2 000
MM
duo milia (ou) millia
bis millesimus
bina milia (ou) millia
bis milies
9 000
IX
novem milia (ou) millia
novies millesimus
novena milia (ou) millia
novies milies (ou) millia
100 000
CCCIɔɔɔ o C
centum milia (ou) millia
centies millesimus
centena milia (ou) millia
centies milies
800 000
VIII
octies centum milia
octogies millesimus
octies centena milia (ou) millia
octies centies milies
1 000 000
CCCCIɔɔɔɔ o X
decies centum milia (ou) millia
decies centies millesimus
decies centena milia
decies centies milies
2 000 000
XX
vicies centum milia
vicies centies millesimus
vicies centena milia
vicies centies milies
Utilisations contemporaines
L'usage des chiffres romains a décliné au profit des chiffres indo-européens, dits « chiffres arabes », plus faciles à utiliser (10 signes seulement, notation positionnelle, présence du zéro).
Les chiffres romains restent néanmoins régulièrement utilisés pour noter :
les siècles (en petites capitales) et les millénaires (en grandes capitales) : le XXIe siècle, le IIIe millénaire ;
les chapitres d'une référence biblique (ex. : Gen. III, 5 pour Livre de la Genèse, chapitre III, verset 5 ; Matt. XXI,2 pour Évangile de Jésus-Christ selon Saint-Matthieu).
pour marquer la date de construction d'un bâtiment ;
pour spécifier la date de production d'un film, à la fin du générique ;
pour numéroter les actes d'une pièce de théâtre — mais pas les scènes, qui sont généralement en chiffres arabes —, voire les chapitres d'un livre ou de tout autre document écrit (voir références bibliques plus haut) ;
sur les cadrans des horloges et des montres, où le chiffre 4[23] peut se trouver écrit IIII au lieu de IV[note 4] ; on parle alors d'un « quatre d'horloger ».
en minuscules ou en petites capitales pour numéroter les pages liminaires d'un document (préface, introduction, sommaire, etc.) :
en musique tonale, pour la numérotation des degrés. Parfois, les minuscules sont utilisées pour différencier les degrés mineurs des majeurs ;
pour diverses raisons esthétiques : les extensions de notation (barres, ligatures, C inversés, points médians, etc.) ne sont plus couramment utilisées.
Représentation informatique
Les chiffres romains classiques peuvent être représentés par les lettres de base de l'alphabet latin.
Les symboles suivants: ↀ (mille), ↁ (cinq-mille), ↂ (dix-mille), Ↄ (C renversé), ↄ (C renversé minuscule) sont encodés en Unicode dans la plage U+2180 à U+2184.
Des variantes pré-composées sont codées en Unicode dans la plage U+2160 à U+217F pour compatibilité avec des codages est-asiatiques. Si l’utilisation des lettres latines de base est habituellement recommandée pour la plupart des usages, les variantes pré-composées peuvent être utiles dans des textes verticaux conservant leur orientation ou lorsque leur largeur doit être uniforme[25].
Convertite numeros!. Cette page du site de l'association Nunc est bibendum permet de convertir un nombre de la notation décimale à la notation romaine. Elle fournit le chiffre romain, le nombre ordinal et le nombre cardinal.
↑Pour une considération esthétique : dans ce cas, les quatre premiers chiffres ne sont composés que de I (I, II, III et IIII), les quatre suivants sont composés de V (V, VI, VII, VIII) et les quatre derniers de X (IX, X, XI, XII).
↑Exemples comptés par milliers d'inscriptions sur Epigraphik-Datenbank Clauss / Slaby.
↑Gérard Minaud, « Regard sur la comptabilité antique romaine. La mosaïque de l’aula des mensores à Ostie, des doigts et des comptes », Mélanges de l'école française de Rome, vol. 116-1, no Antiquité, , p. 437-468 (lire en ligne), p. 443.
Italian artist, architect and poet (1475–1564) For other uses, see Michelangelo (disambiguation). MichelangeloPortrait by Daniele da Volterra, c. 1545BornMichelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni6 March 1475Caprese, Republic of FlorenceDied18 February 1564(1564-02-18) (aged 88)Rome, Papal StatesKnown for Sculpture painting architecture poetry Notable workPietà (1498–1499)David (1501–1504)Sistine Chapel ceiling (1508–1512)Moses (1513–1515)The Last Judgment (1536–1541…
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Ne doit pas être confondu avec l'homme politique français et « père de l'Europe » Robert Schuman. Pour les articles homonymes, voir Schumann (homonymie). Robert Schumann Robert Schumann, Vienne, 1839.Lithographie de Josef Kriehuber. Données clés Naissance 8 juin 1810 Zwickau, Royaume de Saxe Décès 29 juillet 1856 (à 46 ans) Endenich, Royaume de Prusse Activité principale Compositeur, pianiste Style Romantisme Activités annexes Critique musical Maîtres Friedrich Wieck …
Adi Erlansyah Adi Erlansyah (lahir 14 Februari 1964) adalah seorang birokrat Indonesia kelahiran Tanjungkarang. Ia merupakan lulusan program pasca sarjana Magister Manajemen Universitas Lampung. Ia mula-mula diangkat sebagai Calon Pegawai Negeri Sipil (CPNS) pada 1 Maret 1989 untuk Golongan III/a, dan resmi diangkat menjadi PNS pada 1 Oktober 1990. Ia pernah menjabat sebagai Kasubbag Pembinaan Perusahaan Daerah dan Perbankan pada Bagian Perekonomian Setdakot Bandar Lampung pada 1991, Kasi Pembuk…
Cricket Hong Kong, ChinaSportCricketJurisdictionHong KongAbbreviationCHKFounded1968 as HKCAAffiliationInternational Cricket CouncilAffiliation date1969 (1969)HeadquartersCauseway BayLocationHong Kong IslandChairmanTony MelloySponsorThe Caravel Foundation, EPIC Group, Gencor, Boase Cohen & Collins, Somerley CapitalReplacedHong Kong Cricket AssociationOfficial websitewww.hkcricket.org Cricket Hong Kong, China (Chinese: 中國香港板球), previously known as the Hong Kong Cricket Ass…
Not to be confused with Kay Mills. Shopping mall in Texas, United StatesKaty MillsLocationKaty, Texas, United StatesCoordinates29°46′32.38″N 95°48′33.67″W / 29.7756611°N 95.8093528°W / 29.7756611; -95.8093528Opening dateOctober 28, 1999 (24 years ago) (1999-10-28)DeveloperThe Mills CorporationManagementSimon Property GroupOwnerSimon Property Group (62.5%)No. of stores and services174No. of anchor tenants17Total retail floor area1,201,104 sq&…
Italian rugby union team Rugby teamBenetton RugbyFull nameBenetton RugbyUnionFederazione Italiana RugbyFounded1932; 92 years ago (1932)LocationTreviso, ItalyGround(s)Stadio Comunale di Monigo (Capacity: 5,000)PresidentAmerino ZattaCoach(es)Marco BortolamiCaptain(s)Eli Snyman Michele LamaroLeague(s)United Rugby Championship2022–239th (Scottish/Italian Shield: 2nd) 1st kit 2nd kit Official websitewww.benettonrugby.it Benetton Rugby, also known as Benetton Treviso (Italian pronu…
صورة لقمر الحصاد. وهم القمر هو خداع بصري يبدو فيه القمر أكبر بالقرب من الأفق منه حين يرتفع في السماء. هذا الخداع البصري يحدث أيضًا في الشمس والكوكبات. عرفت تلك الظاهرة من العصور القديمة، وسجلت من قبل العديد من الثقافات المختلفة. شرح تلك الظاهرة ما زال قيد البحث والنقاش.[1] …
Sant'Agata Fossili komune di Italia Tempat Negara berdaulatItaliaDaerah di ItaliaPiemonteProvinsi di ItaliaProvinsi Alessandria NegaraItalia Ibu kotaSant'Agata Fossili PendudukTotal365 (2023 )GeografiLuas wilayah7,71 km² [convert: unit tak dikenal]Ketinggian425 m Berbatasan denganCarezzano Castellania Gavazzana Sardigliano Cassano Spinola SejarahHari liburpatronal festival (en) Santo pelindungÀita Informasi tambahanKode pos15050 Zona waktuUTC+1 UTC+2 Kode telepon0131 ID ISTAT006…
La neutralità di questa voce o sezione sull'argomento religiosi è stata messa in dubbio. Motivo: toni e incisi genericamente apologetici in tutta la voce che nei paragrafi su Galilei e soprattutto Bruno sfociano nella narrazione di parte Per contribuire, correggi i toni enfatici o di parte e partecipa alla discussione. Non rimuovere questo avviso finché la disputa non è risolta. Segui i suggerimenti del progetto di riferimento. Questa voce o sezione sugli argomenti cattolicesimo e …