Numa Coste, clerc de notaire à Aix-en-Provence, suit les cours du soir de l'école de dessin de cette ville avant de s'engager dans l'armée en 1862. Il démissionne à la suite d'un héritage en 1875[1],[2].
Numa Coste arrête de peindre à partir de 1885 pour se consacrer à l'archéologie, la critique d'art et l'histoire de l'art, et devient rédacteur au Sémaphore de Marseille, dans lequel il écrit aussi sous le pseudonyme de « Pierre Tournel[1] », il collabore également à différentes revues provençales, les Annales de la Société d'études provençales[2], Le Mémorial d'Aix, la Revue historique de Provence, et publie plusieurs revues d'histoire provençale[1].
Il tient également une correspondance suivie avec Émile Zola[3].
« Le jeune Coste, bizarre bipède, à la face problématique, m’accompagne tous les matins au paysage et me sature de mille avanies diverses qu’il multiplie à chaque minute. Le malheureux, joignant déjà à sa double vocation de rapin et de clerc de notaire, la manie – manie la plus absurde et la plus insupportable de toutes – de faire des vers[4]. »
— Paul Cézanne, Lettre autographe signée, adressée à son ami Charles Pénot (1862)
Peintures
Le Barrage de Jaumegarde, 1862, dédicacée au Dr J. Émile Zola, œuvre non localisée[5].
L'Estaque, 1862, dédicacée au Dr J. Émile Zola, œuvre non localisée[5].
Publications
Documents inédits sur le mouvement artistique à Aix au XVe siècle, Réunion des sociétés des Beaux-Arts des départements, XVIII, 1893, p. 691-693[6].
Documents inédits sur le mouvement artistique au XVe siècle à Aix en Provence, Paris, Nourrit et Cie, 1894[7].