Nuit blanche est une revue d'études littéraires trimestrielle qui se donne pour mandat d'analyser et de documenter les pratiques littéraires. Créée en 1982 par Anne-Marie Guérineau, Dominic Duffaud et Denis Lebrun, la revue propose des entrevues, des dossiers thématiques, des articles de fond, des rubriques ainsi que des commentaires de lecture sur des oeuvres littéraires. La version web est un complément substantiel à la version papier.
Histoire de la revue
En 1974, la Librairie Pantoute, située dans la ville de Québec, lance le Bulletin Pantoute qui se penche sur l'actualité littéraire[1]. En 1982, Anne-Marie Guérineau, Dominic Duffaud et Denis Lebrun, fondateur de la librairie, prennent la relève du bulletin et fondent la revue Nuit blanche[1].
En 2000, la revue annonce la parution de deux nouvelles rubriques. Dans la première, intitulée « Le livre jamais lu », un(e) écrivain(e) est invité(e) à parler d'un livre qu'il a toujours voulu lire sans jamais y parvenir[2]. La deuxième rubrique, intitulée « Écrivains méconnus du XXe siècle » ramène au jour des œuvres injustement oubliées de l'histoire littéraire[3],[4]. En 2011 est créée la rubrique « Écrivain(e)s franco-canadien(ne)s » qui met en lumière les œuvres d’autrices ou d’auteurs de l’Acadie, de l’Ontario français ou de l’Ouest canadien. En 2018, la revue entame un cycle de trois ans qui porte une attention particulière sur les liens entre l'imaginaire et le territoire[5]. En 2024 est lancée la rubrique « Cases libres » consacrée à la BD.
Dès 1995, Nuit blanche crée le site web nuitblanche.com. Les principaux articles de chaque nouveau numéro y sont mis en ligne. À partir de l’année 2000, tous les contenus de chaque numéro sont mis en ligne en plus de nombreuses exclusivités web en accès libre. En 2015, le site web est entièrement refait (toutes les archives depuis 1995 y sont intégrées).
Tous les numéros de la revue sont accessibles sur la base de données Érudit[8].
Ligne éditoriale
Produisant quatre fois l'an un numéro d'une soixantaine de pages, Nuit blanche présente des articles de fond sur des œuvres et des écrivains du Québec et d'ailleurs[9],[10], ainsi qu'une quarantaine de « commentaires de lecture » sur des parutions récentes (œuvres de fiction ou essais).
La mission de Nuit blanche est de documenter les pratiques littéraires francophones. « De partout au Québec et d’ailleurs dans la francophonie, des écrivains, professeurs, journalistes et traducteurs apportent à Nuit blanche une ample diversité de points de vue sur les pratiques littéraires actuelles[11]. »
Le mandat de la revue Nuit blanche se résume selon ces deux mots : « analyser et documenter »[12]. Elle se penche sur « toutes les littératures écrites ou traduites en français, au carrefour desquelles la littérature québécoise occupe une place centrale[13]. »
La revue propose une approche plurielle de la littérature en offrant des entrevues, des dossiers thématiques, des rubriques originales ainsi que des textes de création[8],[14].
1992 : Prix texte de l'année - Lettres et Beaux-Arts de l'Association des éditeurs de magazines pour l'article « Les bars blancs de Barcelone : la nouvelle modernité catalane » de Louis Jolicoeur[19].
1992 : Prix page couverture - Réalisation artistique de l'Association québécoise des éditeurs de magazine
2001 : Grand prix de rédaction des Magazines du Québec, décerné à Thierry Bissonnette pour son entrevue avec Herménégilde Chiasson[20]
2022 : Prix d'excellence de la SODEP, dans la catégorie «Prix création visuelle» pour «Diptyque Charles Sagalane», de Sophie Gagnon-Bergeron, dans Nuit blanche, no 163[23].
↑Anne-Marie Guérineau, « Ces livres que vous n'avez pas lus... Les subventions que vous n'avez pas eues... », Nuit blanche, , p. 2-2 (lire en ligne [PDF]).
↑Conseil des arts et des lettres du Québec, « Rapport annuel de gestion... Conseil des arts et des lettres du Québec », Conseil des arts et des lettres, (lire en ligne).
↑« Un prix pour Nuit blanche », Le Soleil, , p. C-2 (lire en ligne).
↑« Prix et distinctions », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 103, , p. 63–63 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le ).