Noland ArbaughNoland Arbaugh
Noland Arbaugh (né en 1993 ou 1994) est un homme tétraplégique américain connu pour avoir été le premier humain à recevoir l'implant d'interface cerveau-ordinateur (BCI) de Neuralink[1]. Ce procédé lui permet de gagner en autonomie à la suite d'une paralysie induite par une blessure à la moelle épinière. Avant l'accidentNoland Arbaugh est né à Yuma, en Arizona. Il a étudié à la Texas A&M University. En 2016, alors qu'il travaillait comme moniteur de camp d'été au Island Lake Camp à Starrucca, en Pennsylvanie, il est victime d'un accident de natation et est gravement blessé à la moelle épinière. Sa blessure conduit à une tétraplégie[2],[1]. Interface cerveau-ordinateur de NeuralinkNoland Arbaugh devient la première personne à recevoir un implant cérébral développé par Neuralink, société de neurotechnologie cofondée par Elon Musk. Expérience post-opératoireSelon Noland Arbaugh, l'opération s'est déroulée sans problème. Il est sorti de l'hôpital le lendemain sans troubles cognitifs. Il estime que la technologie fournie par Neuralink a considérablement changé sa vie, lui donnant un niveau d'indépendance qu'il n'avait plus connu depuis son accident[2]. L'implant lui permet de contrôler un curseur d'ordinateur avec ses pensées, et ainsi, d'accomplir certaines activités numériques (bouger une souris, naviguer sur Internet, jouer à des jeux)[3],[4]. Malgré quelques problèmes avec la puce, il a pu à nouveau jouer à des jeux comme Civilization 6, les échecs et Old School Runescape[5]. Panne de l'implantEnviron trois semaines après l'opération, certaines fonctionnalités ont commencé à tomber en panne, empêchant Noland Arbaugh de contrôler correctement le curseur[6],[7]. Neuralink l'impute à la rétractation des câbles insérés dans le cortex moteur. Dans les deux semaines qui ont suivi, la société opère des mises à jour qui diminuent nettement ces dysfonctionnements[7]. Noland Arbaugh rapporte en 2024 que l'entreprise prévoit de lui enlever le dispositif à la fin de l'essai clinique et de tester une nouvelle version sur un autre patient[8]. Notes et références
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