Nikos KachtitsisNikos Kachtitsis
Nikos Kachtitsis (en grec moderne : Νίκος Καχτίτσης), né le à Gastoúni[1] et mort le à Patras[2], est un écrivain grec et canadien montréalais trilingue (grec, français et anglais). BiographieIl est né en 1926 à Gastoúni[1], petit village au nord-ouest de la péninsule du Péloponnèse. Il est le deuxième fils et le septième et dernier enfant[1] de Thomas et Melpomeni Kachtitsis[1]. Le père, chef de gare[1], est originaire de l'Épire[1] (plus au nord); la mère vient de la grande île voisine, Zakynthos[1]. Il fréquente l'école secondaire de Pyrgos, puis celle de Patras[1]. Ses études sont interrompues par l'entrée en guerre de la Grèce en 1940 ; il les termine pendant l'occupation italo-allemande (1941-1944). À l'école secondaire, il apprend l'anglais et le français et se lie d'amitié avec des compagnons qui partagent sa passion pour la littérature et les arts en général[1]. Plus tard, il a des relations épistolaires avec plusieurs de ses amis d'enfance, dont les poètes Takis Sinopoulos, Georges Pavlopoulos et Socrates Kapsaskis, le peintre Thanasis Exarhopoulos et le psychiatre Dinos Iliopoulos[1]. Après l'occupation nazie et la guerre civile en Grèce, Nikos Kachtitsis fait son service militaire, puis (en 1952) s'exile pour le travail au Cameroun, où il est comptable dans l'entreprise britannique Paterson-Zochonis (1953-1955). Amoureux d'une femme, il la suit à Montréal (au Canada), en 1956. Trilingue (grec, français et anglais), il travaille comme enseignant et traducteur, interprète judiciaire, commis dans une agence de voyages. En marge de ses activités, il fonde une revue trilingue, Le Palimpseste, qui n'aura cependant que deux numéros. Il fonde aussi sa maison d'édition, Anthelion, dans le sous-sol de sa maison d'Outremont, mais ne peut publier qu'en anglais, parce qu'il ne trouve pas de caractères grecs pour sa typographie. L'édition en Grèce de son roman de quelque 300 pages, O iroas tis Gandis (Le Héros de Gand), interrompue en 1967 par le coup d'État du 21 avril, est reprise à Montréal et tirée à 500 exemplaires sur les presses du journal La Tribune grecque-canadienne. En 1970, se sachant atteint d'une implacable leucémie, à 44 ans, il retourne terminer ses jours en Grèce et meurt, peu après, à l'hôpital de Patras. Sa veuve, Thalia, et son fils, Thomas (né en 1962), habitent toujours Montréal lorsque, quarante ans plus tard, en 2010, y paraît la traduction française, qu'ils souhaitaient depuis aussi longtemps[2], de son roman le plus volumineux, Le Héros de Gand. Œuvres
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