Alors que le jeune Nicholas est âgé de neuf ans, son père, Sir Oswald Mosley, fonde la British Union of Fascists et se met à soutenir ouvertement Benito Mussolini. L'année suivante Nicholas Mosley perd sa mère, Lady Cynthia. Diana Mitford, l'une des fameuses « Mitford sisters », qui était déjà la maîtresse de son père, devient sa belle-mère en 1936. Petit garçon, il commence à bégayer et se rend à des séances de rééducation hebdomadaires auprès du thérapeute Lionel Logue, qui l'aide à surmonter ce défaut de langage[2]. Il dira plus tard que son père, qui prétendait n'avoir jamais remarqué son bégaiement, pourrait en réaction avoir été moins agressif lorsqu'il lui parlait que lorsqu'il s'adressait à d'autres personnes[3].
Carrière littéraire
En 1983, après la mort de son père, Nicholas Mosley publie Beyond the Pale: Sir Oswald Mosley and Family 1933-1980 (Au-delà des limites permises : Sir Oswald Mosley et sa famille 1933-1980)[4] un ouvrage dans lequel il se livre à une violente critique de son père, mettant en question ses motivations et même sa compréhension de la politique. Ce livre servira de base documentaire à une émission télévisée intitulée Mosley (1988) de la chaîne Channel 4, retraçant la vie de Sir Oswald Mosley. À la fin de cette série, on voit Nicholas Mosley visiter son père en prison pour le questionner sur son allégeance nationale.
En 1966, Mosley succède à sa tante, Irene Curzon (2e baronne Ravensdale), la sœur aînée de sa mère, en tant que Baron de Ravensdale, acquérant ainsi un siège à la Chambre des lords. À la mort de son père, le , il succède également à ce dernier au rang de baronnet. En 1999, il perd son siège au Parlement, à la suite d'une réforme de la Chambre des Lords.
Nicholas Mosley vit à Londres. Il est le demi-frère de Max Mosley, ancien président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), une association sans but lucratif qui représente les intérêts des organisations motorisées et des organisations de conducteurs à travers le monde et est l'organe de décision principal de la Formule 1 et d'autres sports automobiles.
Mariages et enfants
Nicholas Mosley a été marié deux fois et est père de cinq enfants.
Le il épouse Rosemary Laura Salmond (dont il divorce en 1974 et qui est décédée en 1991), fille de Sir John Maitland Salmond et de l'hon. Monica Margaret Grenfell. De cette union naissent quatre enfants :
Shaun Nicholas Mosley (né le , décédé le ), marié en 1978 à Theresa Clifford, avec qui il a six enfants:
Ivo Adam Rex Mosley (né le ), mariage le avec Xanthe Jennifer Grenville Oppenheimer, fille de Michael Bernard Oppenheimer Grenville, 3e baronnet, par son mariage le à Laetitia Helen Lucas-Tooth, fille de Sir Hugh Vere Huntly Duff Munro-Lucas-Tooth, le 1er Baronnet, et Laetitia Florence Findlay. Quatre enfants :
Nathaniel Inigo Mosley (né le )
Felix Harry Mosley (né le ). Le , mariage à Islington avec Holly Miranda Harris, fille aînée de Roger et Lesley Harris de Loughton.
Scipion Louis Mosley (né le )
Noah Billy Mosley (né le )
Robert Mosley (né le ), marié en 1980 avec Victoria McBain. De cette union naissent trois enfants:
Gregory Mosley (né le )
Vija Mosley (né le )
Orson Mosley (né le )
Clare Mosley (né le ), célibataire, a une fille naturelle nommée Rosie Mosley (née le ).
Après avoir divorcé en 1974, Nicholas Mosley épouse Verity Elizabeth Raymond, fille de John Raymond. Un fils naît de cette union :
Marius Mosley (né le ), célibataire et sans enfants.
(en) Shiva Rahbaran, Nicholas Mosley's Life and Art: A Biography in Six Interviews, Londres, Dalkey Archive Press, 2010
(en) Shiva Rahbaran, Paradox of Freedom: a study of Nicholas Mosley's intellectual development in his novels and other writings, Londres, Dalkey Archive Press, 2007
(en) John O'Brien, « It's like a story. Nicholas Mosley's impossible object » in Review of Contemporary Fiction, 1982, p. 142–148
(en) John Banks, « Slight-of-Language » in Review of Contemporary Fiction, 1982, p. 118–123