La nagana, ou trypanosomiase animale africaine, est une maladie parasitaire des mammifères causée par plusieurs espèces de trypanosomes, notamment par Trypanosoma brucei[2]. L'espèce Trypanosoma vivax(en) cause principalement la nagana en Afrique de l'Ouest, bien qu'elle se soit aussi répandue en Amérique du Sud[3]. Le trypanosome infecte le sang des mammifères, provoquant de la fièvre, de la faiblesse et de la léthargie, ce qui conduit à une perte de poids et à l'anémie ; chez certains animaux, la maladie non traitée est fatale. Les trypanosomes sont transmis par la mouche tsé-tsé[4].
Certaines races de bétail présentent une remarquable tolérance à la nagana, notamment la N'Dama, une race de vache à viande d'Afrique de l'Ouest. Cela contraste avec la sensibilité des zébus d'Afrique de l'Est à cette maladie[5].
L'équivalent humain de la nagana est la trypanosomiase africaine humaine, aussi connue sous le nom de « maladie du sommeil », dont le vecteur est également la mouche tsé-tsé.
Notes et références
↑(en) Jack-Yves Deschamps, Marc Desquesnes, Laetitia Dorso, Sophie Ravel, Géraldine Bossard, Morgane Charbonneau, Annabelle Garand et Françoise A. Roux, « Refractory hypoglycaemia in a dog infected with Trypanosoma congolense », Parasite, vol. 23, , p. 1 (ISSN1776-1042, DOI10.1051/parasite/2016001, lire en ligne)
↑(en) G. J. Losos et B. O. Ikede, « Review of pathology of diseases in domestic and laboratory animals caused by Trypanosoma congolense, T. vivax, T. brucei, T. rhodesiense and T. gambiense », Veterinary Pathology, vol. 9, no 1 Suppl, , p. 1–79 (ISSN0300-9858, DOI10.1177/030098587200901s01)
↑(en) Batista JS, Rodrigues CM, García HA, Bezerra FS, Olinda RG, Teixeira MM, Soto-Blanco B., « Association of Trypanosoma vivax in extracellular sites with central nervous system lesions and changes in cerebrospinal fluid in experimentally infected goats », Veterinary Research, vol. 42, no 63, , p. 1–7 (PMID21569364, PMCID3105954, DOI10.1186/1297-9716-42-63, lire en ligne)
C. J. Maré, « African Animal Trypanosomiasis », University of Georgia, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
Dagmar Reduth et al., Jan G. Grootenhuis, Reardon O. Olubayo, Madhavi Muranjan, Frederick P. Otieno-Omondi, Grant A. Morgan, Reto Brun, Diana J. L. Williams et Samuel J. Black, « African Buffalo Serum Contains Novel Trypanocidal Protein », The Journal of Eukaryotic Microbiology, vol. 41, no 2, , p. 95–103 (PMID8167620, DOI10.1111/j.1550-7408.1994.tb01480.x, lire en ligne)