Dans la sphère indienne, le terme shrivatsa désigne d'autres symboles en relation avec la déesse Lakshmi.
Bouddhisme tibétain
Il est omniprésent dans l'artisanat chinois, fortement imprégné de bouddhisme, notamment dans les nœuds pendentifs, il est considéré comme diagramme de chance et y symbolise la longévité, la continuité, l'amour et l'harmonie[1]. Il a également influencé les talismans en Corée, notamment dans les Norigae[2] ou les motifs des vêtements[3]. On le retrouve dans la culture contemporaine dans le logo de China Unicom[4]
En Chine, il est parfois également vu comme représentant les entrailles de l'ennemi vaincu. La caractéristique homophone de ces deux termes, 脏, zàng, « viscères ou entrailles » et 长 / 長, zhǎng est probablement lié à cela[6].
Drapeau ayant peut être utilisé par le Khanat kazakh.
Symbole du bouddhisme tibétain
Dans le bouddhisme tibétain, il est à l’origine un symbole d’amour[7] et de l'interdépendance des phénomènes[8]. Sans début ni fin, il représente également la sagesse infinie du Bouddha[9], l’union de la sagesse et de la compassion[10]. Il a pour nature de briller d'une multitude de couleurs, représentant l'accomplissement d'un état omniscient, sans obstacle, symbolisant la réalisation des 10 perfections de l'esprit[11].
(en) Wolfram Eberhard, Dictionary of Chinese Symbols : Hidden Symbols in Chinese Life and Thought — Knot, The Endless, London ; New York, Routledge & Kegan Paul, (OCLC11970928, lire en ligne)