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Sa fréquentation exacte n'est pas connue car les tickets d'entrée sont valables pour l'ensemble des musées de la Citadelle. La fréquentation de celle-ci était de 270 264 visiteurs en 2016.
Histoire
La citadelle de Besançon abrite derrière ses murailles le muséum de Besançon. Créé en 1943, installé à la Citadelle depuis 1959 à l’initiative du maire Jean Minjoz, enrichi depuis, le muséum est un établissement où nombre de collections naturalisées côtoient des secteurs animaliers très variés. Celles-ci se complètent afin d’illustrer la complexité du monde vivant et son utilité.
Le public peut y découvrir une grande variété d’espèces animales illustrant parfaitement la biodiversité de tous les continents. Nulle part ailleurs en France[réf. nécessaire], il n’est possible de voir réunis sur un même lieu, mammifères (primates, carnivores, herbivores, rongeurs nocturnes, animaux domestiques), oiseaux, insectes, amphibiens et poissons.
Les missions du muséum
Les espèces sont présentées dans six espaces différents : le Jardin zoologique, la P'tite ferme, l’Insectarium, l’Aquarium, le Noctarium et le Parcours de l’évolution. Ils n’ont pas qu'une vocation de divertissement au sein de la Citadelle, ils essaient de répondre aux trois grandes missions de ce type d’établissement scientifique : la conservation, la recherche et l’éducation.
Comme tous les établissements zoologiques modernes, le muséum de Besançon possède une vocation de conservation des espèces menacées qu'il affirme depuis 1998, année au cours de laquelle il intègre l’Association Européenne des Zoos et Aquariums (EAZA), regroupant les institutions zoologiques selon des critères de qualité.
De vocation pédagogique, le « jardin zoologique - muséum de Besançon » met l’accent sur la conservation des espèces animales menacées. Les espèces présentées sont sélectionnées pour leur rareté, mais aussi pour l’intérêt de leurs comportements sociaux et leur adaptation au climat. Le muséum de Besançon s’est par ailleurs spécialisé au cours de ces dernières années dans la reproduction d’espèces en danger d’extinction.
Ainsi 70 % des espèces présentées au Jardin zoologique sont élevées dans le cadre de programmes d’élevages européens ou internationaux (EEP, ESB, SSP...)[réf. nécessaire]. Au cours des dernières années, le muséum a acquis une solide réputation auprès des établissements zoologiques à l’échelle mondiale[réf. nécessaire].
Les différents espaces du Jardin zoologique
Le Jardin zoologique est divisé en 3 grands secteurs :
Le décor représente un univers de “ livres ”, hauts de plus de deux mètres, dont les pages grandes ouvertes recèlent quantité de vivariums.
Le noctarium
Dans l’ancienne poudrière du Front de Secours, grâce à une inversion du cycle jour-nuit, on peut surprendre la vie nocturne de dizaines de petits mammifères de France. Après quelques minutes d’adaptation à l’obscurité et de patience pour débusquer les locataires du Noctarium, le public découvre tour à tour les petits mammifères des champs, vergers et forêts (campagnols, mulots, lérots, loirs, grands hamsters…) et des villes (souris domestiques, rats d’égout et rats noirs).
L'aquarium écologique
Installé au sein du “Petit arsenal” depuis 1975, il a été transformé en 1995. Son aménagement constitue un exemple d’intégration de l’architecture contemporaine dans un monument historique.
Deux grands types d’écosystèmes sont à découvrir :
celui des eaux vives qui est illustré par une reconstitution schématique de la rivière Doubs en coupe. Une exposition didactique et un diaporama complètent les aquariums,
celui des eaux stagnantes avec leurs ceintures de végétation et un « bassin de contact » qui permet aux petits, et aux grands, de toucher carpes cuir et carpes koï colorées.
Parcours de l’évolution
Le Parcours de l’évolution reconstitue les principaux maillons de l’évolution du monde animal grâce à des collections naturalisées et ostéologiques provenant en grande partie de l’Université de Franche-Comté. Plus de 300 espèces y sont présentées[réf. nécessaire]. Le public découvre la chaîne évolutive des vertébrés, depuis les poissons les plus primitifs jusqu’aux mammifères les plus évolués, en passant par les oiseaux.
Vue aérienne du Jardin zoologique
Des enfants à la P'tite ferme
Fréquentation
Sa fréquentation exacte n'est pas connue car les tickets d'entrée sont valables pour l'ensemble des musées de la Citadelle. La fréquentation de celle-ci était de 299 168 visiteurs en 2014[2] et 270 264 visiteurs en 2016[3].
Cette palette s'appuie sur la fréquentation des parcs en 2016 (ou l'année la plus proche en cas de donnée absente), les chiffres exacts se trouvent dans la page de discussion de la palette, les sources se trouvent dans les articles correspondants.