Le film a été projeté au festival du film grolandais, où il a remporté le prix du public, et au FIFCL à Liège, où il a remporté le Prix de la critique.
Il a fait la couverture du journal Le Monde lors de sa sortie en salles le en France[1] et l'accueil critique lors de sa sortie en France est globalement positif voire élogieux d'après TV5 Monde[2],Première[3], Le Monde[4], Rolling Stone[5].
Synopsis
Francis (Wim Willaert), comptable officiant dans un cabaret interlope de Charleroi, a des soucis conjugaux avec Martine, son épouse (Vanessa Guide). Après une dispute maritale, il se réveille un matin et découvre la tête de Martine dans son congélateur. C'est le point de départ d'un polar déjanté, une comédie noire à la sauce belge.
Fiche technique
Titre original et français : Music Hole
Réalisation : Gaëtan Liekens et David Mutzenmacher
Scénario : David Mutzenmacher
Musique : Alexandre Chaigniau
Décors : Luc Noël
Costumes : Marie Davin et Manon Golembieski
Photographie : Bruno Degrave
Montage : Alexandre Adam
Production : Amos Rozenberg
Production déléguée : Jean-François Destexhe
Coproduction : Loïc Gourbe et Philippe Logie
Production associée : Sarah Halfin et Manuel Molina
Société de production : Rockstone Films ; coproduction : Europacorp, Elgolive, GLP, Swisskiss Production[6]
L'accueil critique lors de sa sortie en France est globalement positif voire élogieux d'après TV5 Monde[2], Première[3], Le Monde[4], Rolling Stone[5].
Thierry Chèze le rédacteur en chef de Première juge que « Devant la caméra, les comédiens (Wim Willaert, Vanessa Guide, Hande Kodja, Jason Chicandier…) – tous impeccables – s’en donnent à cœur joie dans l’outrance délirante. À l’écran, cet enthousiasme contagieux donne à Music hole les allures d’un film-culte en puissance »[3].
Dans 400 millions de critiques[11] sur TV5 Monde, Laura Tenoudji juge que « dans la bande de 400 millions de critiques on a souvent des avis divergents, et là c'est un film fédérateur qu'on a tous aimé, tous les personnages sont très bien campés, il n'y a aucune longueur, c'est rythmé, c'est délicieux à souhait, chaque personnage nous fait rire, on rit non-stop, ça devrait être donné en thérapie en médicament, on devrait donner une ordonnance pour aller voir Music Hole »[2].
Toujours dans 400 millions de critiques[12], le directeur de la culture à la RTBF Sylvestre Defontaine rajoute que « Music Hole est complètement déjanté, honnêtement c'est au-delà de Dikkenek, et que Music Hole va beaucoup plus loin dans l'humour »[2] et le chroniqueur Michel Cerruti juge que « ce film est génial, le montage est d'enfer, le scénario est merveilleusement torturé, d'un point de vue formel et sur le fond c'est une vrai réussite »[2]. Enfin la journaliste Sarah Doraghi rajoute dans 400 millions de critiques[12] que « quand vous avez une comédie réussie comme Music Hole, l'espace d'un instant il y a un espèce (sic) d'état de grâce et qu'il y a encore des gens formidables dont les gens dont le travail est de décrocher des rires et sourires »[2]
Dans TPMP, Bernard Montiel juge que « Music Hole est à hurler de rire, avec des situations invraisemblables, que c'est un film totalement détonnant qui n'a rien à voir avec les autres films »[13]
Xavier Bonnet, rédacteur en chef adjoint de la revue Rolling Stone magazine, a décerné le « coup de coeur du mois » à Music Hole et juge qu'il y a avec ce film « une loufoquerie à tous les étages, par ailleurs renforcée par une bande-son qui ne s’en laisse pas conter, rythme haletant et jeu de destruction permanent »[5]
La journaliste cinéma Laura Pertuy de Trois Couleurs du groupe MK2 juge que « Music Hole est une savoureuse révérence à l’humour noir belge, le duo Gaëtan Liekens et David Mutzenmacher signe une comédie roublarde sur l’amour déçu et les névroses contemporaines, servie par un casting aux petits oignons. »[14]
François Forestier critique dans L'Obs que « Music Hole est un film anti-déprime hautement recommandé, qui devrait être remboursé par la Sécu. »[15]
Veronique Cauhapé, journaliste au journal Le Monde, pense que « À la réalisation de ce petit miracle : David Mutzenmacher et Gaëtan Liekens – deux trublions dont on imagine, à voir leur film, qu’ils ont été biberonnés à Magritte et à André Breton, à Tintin et à Nietzsche, à la bière et aux cadavres exquis, à l’architecture baroque et aux grottes de Lascaux. C’est dire ! »[4]
Jeremy Bernede, journaliste à Midi Libre, juge que « Music Hole s’avère d’une réjouissante inventivité dans la mise en scène de l’ontologique connerie humaine. Et, de toute évidence les Belges le savent depuis longtemps, il n’y a rien de plus drôle. À pleurer! »[16]
Dans L'humanité, Maty Ndiaye note que « Les dialogues hilarants de Music Hole sont dignes de Michel Audiard. Les échanges cinglants (et sanglants) imposent leur rythme soutenu à cette comédie made in Belgium. Un mauvais goût totalement assumé pour ce film sans aucun moment de flottement. »[17]
Eric Fontaine, éditeur du site Le Bleu du Miroir[18], juge que « Drôle, très rythmé et déjanté, Music Hole offre un bon moment de folie cartoonesque, de mauvais goût et d’humour noir totalement assumés. Le film deviendra-t-il aussi culte que certaines de ses références? Seul l’avenir le dira. En tous les cas une belle occasion estivale de partir pour un bad trip percutant et revigorant. »[19]
Le journaliste Yves Jaegle pense dans Le Parisien à « Un billard à trois bandes très tordu, comme chaque plan de « Music Hole », film belge qui sent plus la folie de « C'est arrivé près de chez vous » ou de la série télévisée « Strip-tease » que l’ascétisme des frères Dardenne. Du social ? Il y en a : c’est le manque d’argent qui précipite Francis et Martine dans un polar gore. On a failli arrêter au bout de cinq minutes. On a bien fait de rester. »[20]
« Qui est le coupable et pourquoi ? C’est ce que Music Hole s’attelle à raconter, dans un récit jouant à merveille avec les flashbacks et les flashforwards. Et cette enquête riche en rebondissement se déroule dans une ambiance de farce macabre, où le burlesque règne en maître, sans pour autant perdre la logique du récit. », juge Thierry Cheze dans Ouest-France[21]
Ariane Valadié, journaliste à Voici, s'enthousiasme de Music Hole en écrivant : « Du pur ADN de comédie belge : atmosphère glauque, trognes, personnages de Pieds Nickelés, dialogues absurdes, sexe et hémoglobine. »[22],[16]
Le Bonimenteur français[23] juge que « Music Hole est la meilleure comédie de 2022, car il y a un ton sans fin de burlesque et d'humour noir »[24]
Gilles Tourman des Fiches du Cinema juge que « Music Hole est une comédie noire hilarante à la construction éblouissante. Un vrai premier long d’auteurs. »[25]
Lors de la remise du prix de l'Amphore du peuple au Festival du film Grolandais pour Music Hole, Benoit Delépine a jugé que « Music Hole est extraordinaire comme les premiers films des Frères Coen, voire même encore plus fou et encore plus dingue, et que ce film est génial »[26] et Jean Dujardin a ajouté que « Music Hole est un Pulp Fiction belge formidable et super généreux »[26]
En France, le site Allociné propose une moyenne des critiques presse de 3,9/5[27].