Vocabulaire de moulinologie[1],[2] français (néerlandais). Coupe d'un moulin sur pivot avec deux meules : A = corps, cage, cabine (kast). B = piédestal (voet). 1 : pivot (standerd). 2 : dé (teerlingen). 3 : croisée, soles (kruisplaten). 4 : lambourde, bloc (zonneblokken). 5 : chaise (zetel). 6 : liens (steekbanden). 7 : poutre meulière, maître sommier (steenbalk). 8 : – (steenlijst), poteau cornier (hoekstijl). 11 : – (roegat). 12 : – (waterlijst). 13 : poutre marbrière (windpeluw). 14 : palier du gros fer (ijzerbalken). 15 : travon avant/arrière N supérieur (tempelbalk). 16 : aiguille (borstnaald). 17 : bracon (staartbalk). 18 : limon (trapboom). 19 : solive du balcon (galerij). 20 : – (kruibank). 21 : – (loopschoor). 22 : – (kruihaspel). 23 : – (kruipaal). 24 : arbre tournant (bovenas). 25: – (insteekkop). 26 : façade (borst). 27 : – (oplanger). 28 : rouet (bovenwiel). 29 : lanterne (steenrondsels). 30 : meule (maalkoppel). 31 : meule (maalkoppel). 32 : – (varkenswiel). 33 : axe de levage tire-sac (luias). 34 : roue de levage (gaffelwiel). 35 : bâtière du tire-sac ou du monte-sac (luikap). 36 : câble de levage (luireep). 37 : poinçon de gâble avec girouette (makelaar). 38 : étage inférieur (hel). 39 : bascule, levier de commande du frein (vangbalk). 40 : – (binnenvangstok). 41 : – (vangtouw). 42 : – (maalbak). 43 : sablière/haute-panne (daklijst). 44 : tirant (koppelbalk). 45 : palier du petit collet (penbalk). 46 : travon arrière/avant (N) supérieur (achterbalk). 47 : travon bas avant/arrière (N) supérieur (voorzomer). 48 : sommier de civière (korte burriebalken). 49 : travon bas avant/arrière (N) (achterzomer).
Le moulin sur pivot ou sur chandelier (en néerlandais tanderdmolen, standaardmolen, en Flandre-Orientale/Occidentalestaakmolen, dans le Limbourg kas(t)molen), est un moulin à vent orientable, et le plus ancien moulin à vent en bois des Pays-Bas.
Le nom est tiré du bois debout de 60 à 80 cm d'équarrissage (pivot, standerd ou staak) sur lequel le moulin est perché. La cabine du moulin repose en grande partie sur le dessus de ce pivot.
Origine
Sur la base d'une découverte archéologique à Saint-Denis-Westrem, l'existence du moulin à vent orientable dans l'ancien comté de Flandre date du début du XIe siècle[3].
En provenance du comté de Flandre, la technique s'est d'abord propagée en Normandie (première mention en 1180) et au sud-est de l'Angleterre (première mention en 1181), puis au reste de l'Europe et au Moyen-Orient. Pendant le siège de Saint-Jean-d'Acre (1189-1191), un moulin à vent a été construit avec des pièces apportées par Philippe d'Alsace, comte de Flandre. La plus ancienne mention de moulin à vent connue en Allemagne date de 1222 à Cologne.
↑Groupe de travail du dictionnaire de la TIMS, Dictionnaire de molinologie, anglais, allemand, français, néerlandais (lire en ligne [PDF]).
↑Yves Coutant, « L'étude des moulins à vent médiévaux : nouvelles pistes », Revue du Nord, vol. 74, no 294, , p. 5-24 (DOI10.3406/rnord.1992.4714, lire en ligne, consulté le ).