Motoko Mizuno
Motoko Mizuno (水野素子, Mizuno Motoko ), née le , est une femme politique japonaise, représentant la préfecture de Kanagawa à la Chambre des conseillers du Japon pour le Parti démocrate constitutionnel japonais. Jeunesse, études et carrière pré-électoraleMotoko naît le , à Asahi, dans la préfecture de Toyama[1]. Elle passe sa jeunesse dans la préfecture de Saitama, dans la ville de Kuki[1]. Elle effectue ses études à Tokyo, et obtient son diplôme de droit de l'université de Tokyo en 1994[1]. Elle effectue une maîtrise complémentaire en droit à l'université de Leyde. Elle rejoint ensuite l'agence d'exploration aérospatiale japonaise. Motoko y travaille pendant 28 ans, notamment sur la planification des politiques juridiques et sur les négociations internationales concernant la station spatiale internationale[1]. En parallèle, elle dispense également des cours de droits dans différentes universités japonaises[1]. Carrière électoraleMizuno commence sa carrière électorale en 2019, sous l'investiture du Parti démocrate du Japon lors des élections à la Chambre des conseillers du Japon de 2019, où elle axe sa campagne autour des problèmes rencontrés par les Japonais autour de la garde d'enfants [2],[3]. Elle n'est pas élue à la suite de ce scrutin[4]. En 2020, Mizuno est également désignée candidate par le Parti démocrate constitutionnel pour les élections législatives de 2021, dans la seizième circonscription de Tokyo, qui correspond à l'arrondissement spéciale d'Edogawa[5]. Encore une fois, elle échoue à se faire élire à la suite de ce scrutin[6]. En 2022, le PDC annonce nommer Mizuno en tant que deuxième nom de la liste des élections à la Chambre des conseillers du Japon de 2022, dans la circonscription électorale de Kanagawa[7]. Elle se fait élire à l'issue de ce scrutin, et fait son entrée à la Diète du Japon[8]. Elle rejoint ainsi plusieurs commissions de la Chambre des conseillers, comme celle des affaires étrangères et de la défense, ou celle du budget[1]. Prises de positionsComme la majorité des conseillers démocrates, elle s'oppose à une révision de la constitution du Japon. Elle est également opposée à l'utilisation de l'énergie nucléaire, qu'elle soit militaire ou civile, et souhaite favoriser grandement les énergies renouvelables[9]. Sur des questions sociétales, elle se déclare favorable à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, et à la mise en place d'un système de quotas en politique afin de favoriser les femmes[9]. Sur les sujets relatifs à la famille impériale, elle annonce être favorable à l'ascension au trône du Japon d'une femme, et déclare souhaiter que les femmes de la famille impériale conservent leurs titres, même après leurs mariages[9]. Vie privéeElle est mère de deux enfants[2]. Références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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