Morts au sommetMorts au sommet
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Morts au sommet est un téléfilm franco-belge réalisé par Éric Valette d'après un scénario de Philippe Bernard, David Neiss et Éric Valette, et diffusé pour la première fois en Belgique le sur La Une et en France le sur France 2. Ce polar, qui est la suite de Noir comme neige, est une coproduction de Lizland Films, France Télévisions, Be-FILMS, la RTBF (télévision belge) et Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma pour France 2, avec la participation de la région Auvergne-Rhône-Alpes, de la Radio télévision suisse (RTS) et de TV5 Monde[1],[2]. Il sera suivi par Hors limites (2024). SynopsisFiche techniqueSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Distribution
ProductionGenèse et développementLe scénario est de la main de Philippe Bernard, David Neiss et Éric Valette, et la réalisation est assurée par Éric Valette[1],[2]. La production est assurée par Élisabeth Arnac pour Lizland Films[2]. Ce polar fait suite à Noir comme neige mais le réalisateur Éric Valette souligne que « Ce n'est pas vraiment une suite littérale. On reprend les personnages principaux et on les projette dans une autre histoire en essayant d'utiliser une mécanique différente pour apporter de la nouveauté. J'avais envie ici de creuser davantage la psychologie des protagonistes, d'apporter plus de nuances de gris et de noir sur eux, de les plonger dans de vrais dilemmes moraux »[8]. Attribution des rôlesÀ côté de sa carrière d'imitateur, Laurent Gerra enchaîne les tournages en tant qu'acteur, et généralement dans des contre-emplois[5]. Dans Morts au sommet, son personnage Andreas Meyer est un vrai rôle de composition : « Il est l'inverse de ce que je suis dans la vie. C'est quelqu'un de strict, cynique et un peu misanthrope là où je suis joyeux »[5]. TournageLe tournage se déroule jusqu'au dans la vallée de la Haute-Maurienne, dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes[6]. La scène d'ouverture montrant la chute du véhicule des braqueurs a été filmée à Bramans, commune appartenant au regroupement de communes de Val-Cenis, le chalet de Stéphane Morel se situe dans le hameau d'Amodon à Villarodin-Bourget, tandis que la maison d'Andréas Meyer se trouve à Veyrier-du-Lac[9]. Le centre du PGHM a été filmé à Avrieux et certaines scènes ont été tournées au domaine skiable de Lanslebourg à 2000 mètres d'altitude ainsi qu'au col du Mont-Cenis[9]. À propos de ce tournage dans la vallée de la Haute-Maurienne, Clémentine Poidatz raconte : « Finistérienne d'origine, je ne connaissais pas du tout le milieu de la montagne. Plusieurs séquences me faisaient donc extrêmement peur, comme celle où j'étais suspendue à 180 m de haut dans le premier épisode. Mais une fois dans l'action sur le tournage, l'appréhension a disparu. Je me disais que de toute façon, je n'avais pas le choix. Et puis c'est aussi ce que j'adore dans mon personnage : elle est casse-cou, ce que je ne suis pas du tout dans la vie. Je trouve ça formidable que le service public mette en avant une femme qui exerce ce métier, qui porte des gens, qui prend des risques »[8],[10]. Elle confie au Parisien à quel point elle a pu compter sur l'équipe de tournage : « Sans eux, je n'aurais jamais réussi à faire ce projet. Les conditions climatiques sont difficiles : les câbles techniques pètent, le maquillage gèle, l'eau gèle, les sandwiches gèlent… Pour se rendre à tel ou tel endroit, toute l'équipe mettait des raquettes »[10]. Laurent Gerra, de son côté, indique en plaisantant à Télé 7 jours la raison pour laquelle ce téléfilm l'a attiré : « Ça se tournait en bas de chez moi, et j'adore la neige » avant d'ajouter plus sérieusement : « J'aime surtout le travail du réalisateur, Éric Valette, avec lequel je partage la passion pour les westerns »[9]. AccueilDiffusions et audienceEn Belgique, le téléfilm, diffusé le sur La Une, est regardé par 287 621 téléspectateurs[11]. En France, diffusé le sur France 2, il est regardé par 5 095 000 téléspectateurs et se classe premier en termes d'audience[12]. Accueil critiquePour Élodie Chermann du journal Ouest-France « Si le scénario de ce téléfilm n'a rien de particulièrement original, on se laisse volontiers envelopper par l'ambiance mystérieuse du décor. On aime surtout le duo décalé formé par Clémentine Poidatz et Laurent Gerra, particulièrement convaincant dans le registre dramatique »[8]. Articles connexesRéférences
Liens externes
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