Monument aux 50-Otages

Monument aux 50-Otages
Présentation
Destination initiale
Monument aux morts
Créateur
Jean Mazuet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Construction
Inauguration
Propriétaire
Ville de Nantes
Patrimonialité
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Coordonnées
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Le monument aux 50-Otages est un monument de Nantes édifié sur l'esplanade des Cinq-communes-Compagnon-de-la-Libération à l'est de la place du Pont-Morand (extrémité nord du cours des 50-Otages) sur les bords de l'Erdre.

Inauguré le en présence du ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme Eugène Claudius-Petit, il a été dessiné par Marcel Fradin et sculpté par Jean Mazuet[1],[2]. L'ouvrage a été exécuté par les ateliers nantais de la famille Coyac[3].

Il a été dressé en hommage aux cinquante otages détenus en représailles après l'assassinat de Karl Hotz, le à Nantes, abattu par un commando communiste. Deux jours après l'attentat, l'occupant allemand procéda à l'exécution de 50 de ces prisonniers à Nantes, à Châteaubriant et au mont Valérien.

Il est inscrit au monument historique depuis le [4] et par conséquent labellisé « Patrimoine du XXe siècle » en vertu de la circulaire du .

Description

Il se compose d'une flèche, couverte de métal et formée par quatre aiguilles (ou glaives[1],[2]), autour de laquelle sont disposées deux statues de cuivre fondu représentant des femmes : celle de droite symbolise la Résistance dégainant une épée cachée sous son manteau ; l'autre symbolise la France renaissante tenant un épi de blé.

L'ensemble repose sur un socle de granit bleu sur lequel sont notamment gravés les noms des 48 otages fusillés[1],[5],[2].

Notes et références

  1. a b et c Monument aux 50 otages sur petit-patrimoine.com
  2. a b et c Eve 1983, p. 40
  3. "Le quartier des ponts", Nantes, ARCHIVES DE NANTES, (lire en ligne)
  4. « Notice du monument aux Cinquante Otages », notice no PA44000061, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 4 mai 2018
  5. Flohic 1999, p. 778

Bibliographie

  • [PDF] Armand Eve, « Le pont Morand », Les Annales de Nantes et du pays nantais, Nantes, Société académique de Nantes et de la Loire-Atlantique, no 210,‎ , p. 39-41 (ISSN 0991-7179, lire en ligne)
  • Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X)

Sources

Articles connexes

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