Elle est l’une des premières femmes photojournalistes[3]. Elle voyage au Yémen à de nombreuses reprises au cours des années 1980[8], et réalise des reportages pour des revues consacrées à la photographie, dont Camera, et collabore au magazine féminin Elle pendant huit ans, puis comme photographe indépendante elle publie dans de nombreux magazines ou revues dont L'Illustré, Schweizer Illustrierte, Du, Réalités, Vogue[9]. Elle travaille aussi pour l'Organisation mondiale de la santé à partir de 1959[10].
À partir de la fin des années 1980, Monique Jacot publie des ouvrages sur la condition féminine : Femmes de la terre en 1989, Printemps de femmes en 1994 et Cadences : l'usine au féminin en 1999[1],[3].
En 2000, elle obtient une résidence de 5 mois dans l’atelier d'artistes suisses de Shabramant, au Caire (Égypte), à l'occasion duquel elle photographie le delta du Nil[11].
Publication et legs
En 2002, Monique Jacot publie l'ouvrage À jour rassemblant une quarantaine de travaux photographiques poétiques et expérimentaux qui se situent entre le reportage et le rêve[12].
En 2020, elle lègue 2 000 photos à trois associations de la région de Lavaux, dans le but de les rendre accessibles au public[13].
En 2020, le Musée Jenisch Vevey lui consacre une exposition intitulée Transferts et héliogrammes[18].
En 2022, le musée cantonal pour la photographie de Lausanne, Photo Élysée, lui consacre une exposition intitulée Monique Jacot. La figure et ses doubles[19].
Bibliographie
Monique Jacot, édité par Peter Pfrunder. Textes de Matthias Christen, Christophe Gallaz, Sylvie Henguely, Nathalie Herschdorfer, Guido Magnaguagno et Peter Pfrunder, 2005, Fotostiftung Schweiz, 216 p.[16]
↑Monique Jacot, À jour, textes d'Esther Woerdehoff, collection La mémoire de l'oeil, éd. Galerie Esther Woerdehoff, Paris, avril 2002, (ISBN2-88100-014-2)
↑Stéphane Gobbo, « Monique Jacot, disparition d’une photographe qui voulait montrer les autres tels qu’ils sont », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )