Monica LovinescuMonica Lovinescu
Monica Lovinescu, née le à Bucarest (Roumanie) et morte le à Villiers-le-Bel[1],[2], est une écrivaine, critique littéraire et journaliste roumaine. BiographieMonica Lovinescu était la fille d'un autre personnage de la vie littéraire en Roumanie, Eugen Lovinescu. Son activité a été aussi marquée par son opposition à la dictature communiste, et à son dirigeant de l'époque, Gheorghe Gheorghiu-Dej, ce qui l'a exposée à des persécutions : en elle parvient à fuir la Roumanie pour rejoindre en France (à Paris) son mari Virgil Ierunca (philosophe, poète et critique littéraire), qui y avait déjà obtenu asile politique. Monica et Virgil ne purent retourner à en Roumanie qu'un an après la chute de la dictature en décembre 1989. Elle a vécu jusqu'à sa mort à Paris. Diplômée en lettres de l'université de Bucarest, Monica Lovinescu fait ses débuts en littérature dans le Vremea magazine, puis travaille régulièrement (chroniques et critiques théâtrales) pour les revues Revista Fundațiilor Regale et Democrația. Elle a publié de nombreux ouvrages sous les pseudonymes Monique Saint-Come ou Claude Pascal[3]. Après avoir fui son pays, elle continue à écrire en France, et ses articles sont publiés dans de nombreux magazines : Kontinent, Les Cahiers de l'Est, et L'Alternative. Elle a participé à l'ouvrage Histoire des spectacles (Éditions Gallimard) et à de nombreuses traductions. Proche d'Eugène Ionesco, elle travaille de 1951 à 1974 pour la section en langue roumaine de l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) et Radio Free Europe où elle anime les cycles « Teze și antiteze la Paris » et « Actualitatea culturală romanească » que les Roumains tentent d'écouter clandestinement, malgré le brouillage et les risques, car ses œuvres, bien qu'orientées vers la critique littéraire et théâtrale, sont aussi de sévères critiques du régime totalitaire pesant sur la Roumanie à l'époque[4],[5]. Son époux Virgil Ierunca, né le , participe avec elle à toutes les publications politiques[6]. Il meurt le , dans un hôpital de la région parisienne. Monica lui survit près de deux ans. Publications en roumain
Références
Liens externes
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