Momo Kodama

Momo Kodama
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Biographie
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児玉桃Voir et modifier les données sur Wikidata
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Momo Kodama (児玉 桃, Kodama Momo?) (Osaka, [1]) est une pianiste classique japonaise.

Elle est née à Osaka mais grandit en Europe où elle fréquente le Conservatoire de Paris avec sa sœur aînée Mari, elle aussi pianiste. Elle est, à dix-neuf ans, la plus jeune lauréate du Concours international de piano de Munich. Depuis lors, elle joue avec divers orchestres symphoniques et festivals culturels en Europe et en Amérique latine. Elle a gravé une dizaine d'enregistrements.

Biographie

Formation

Kodama naît à Osaka, mais passe ses premières années en Europe. Sa famille y déménage en 1973 où Momo fréquente une école en Allemagne[1],[2],[3]. Elle commence à jouer du piano à l'âge de trois ans, comme sa sœur aînée Mari. Elle se prépare trois ans avec Germaine Mounier pour effectuer ses études professionnelles au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, dès ses treize ans (1985)[1],[2]. Momo Kodama étudie ensuite avec Murray Perahia, András Schiff, Vera Gornostayeva et Tatiana Nikolaïeva[4]

Carrière

Momo Kodama fait ses débuts sur l'estrade en 1991, elle joue avec le Philharmonique de Berlin, le Symphonique de Boston, le Symphonique de la NHK, l'Orchestre de la NDR de Hamburg, l'Orchestre de chambre de Paris, l'Orchestre Philharmonique de Radio France et le Philharmonique de Liverpool[2],[3],[5], sous la direction de Seiji Ozawa, Eliahu Inbal, Roger Norrington, Lawrence Foster, Kent Nagano et Andre Previn.

Elle collabore avec les violonistes Christian Tetzlaff, Renaud Capuçon, Augustin Dumay, Yuzuko Horigome ; les violoncellistes Gautier Capucon, Steven Isserlis et sa sœur, la pianiste Mari Kodama ; et le clarinettiste Jörg Widmann[3].

Kodama apparaît régulièrement dans divers festivals culturels tels que le Marlboro aux États-Unis, Verbier en Suisse ; le Festival de La Roque-d'Anthéron et le Festival d'Automne en France, le festival Enesco en Roumanie, le Festival Tivoli au Danemark, Settembre Music en Italie et Schleswig-Holstein en Allemagne[3]. Elle s'est également produite au festival Beethoven en Colombie, en 2013[6] et avec sa sœur, au Festival Internacional Cervantino au Mexique en 2014[2].

Elle remporte son premier grand prix en première place, au Concours International d'Epinal en 1987[1]. Kodama était, à dix-neuf ans, la plus jeune lauréate du Concours international de piano de Munich[2],[7]. Elle remporte ensuite le prix international Terence Judd 1999, en Angleterre[4] et le prix Saji Keizo 2011 de la Fondation Suntory[3].

Style et répertoire

Son répertoire s'étend de la période classique jusqu'à la création contemporaine[8],(œuvres de Ichiro Nodaïra, Toshio Hosokawa, Olivier Messiaen et Jörg Widmann[3].)

Son jeu est décrit comme « cristallin »[7],[8] avec Philip Kennicott qui a déclaré : « Elle est une interprète délicate en matière de textures et de transparence. Sa redécouverte occasionnelle du calme était rafraîchissante et elle rachetait ces rares moments où Tchaïkovski disait deux choses en même temps plutôt qu'une seule avec insistance. Il semble y avoir une compréhension des œuvres »[9].

Discographie

DVD

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Momo Kodama » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c et d « Momo Kodama Pianiste japonaise (1972, Osaka) », France, France Musique (consulté le ).
  2. a b c d et e Programa de 42nd Festival Internacional Cervantino, Conaculta, , p. 45.
  3. a b c d e et f « Biography » (consulté le )
  4. a et b (en) « The musical museum in summer », Musical Opinion,‎ , p. 186.
  5. Momo Kodama (Piano, Japón), Bogotá, Teatro Mayor (lire en ligne).
  6. (es) Olga Lucia Martinez Ante, « Hoy en el Festival Beethoven », El Tiempo,‎ .
  7. a et b (en) Lynn René Bayley, « Ravel: Miroirs/Takemitsu: Rain Tree Sketch/Messiaen: La fauvette des jardins », Fanfare, vol. 37, no 5,‎ may–june 2014, p. 381–382.
  8. a et b Sang Woo Kang, « Vallee des Cloches », American Record Guide, vol. 77, no 3,‎ may–june 2014, p. 215
  9. (en) Philip Kennicott, Washington Post, 11 décembre 2000.
  10. Lors de sa sortie ce disque a été distingué par Franck Mallet d'un « Choc » dans le magazine Classica, février 2014, no 159, p. 78.

Liens externes