Mohamed Laqhila
Mohamed Laqhila, né le à Oulmès (Maroc), est un homme politique français. BiographieSon père est un ouvrier immigré marocain[1]. Il est diplômé de 3e cycle « monnaie banque finance » à l'université d'Aix en Provence. Expert comptable depuis 1991, marié et père de trois enfants, il a été président de l'Ordre des experts-comptables de la région PACA de 2012 à 2016 puis président de la fédération nationale des experts-comptables et commissaires aux comptes, dont il démissionne à la suite de son élection comme député. Au Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables, il a longtemps été responsable de la Commission développement durable et RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises)[réf. souhaitée]. Il est élu député de la onzième circonscription des Bouches-du-Rhône lors des élections législatives de 2017 pour le Mouvement démocrate avec 50,95 % des voix au second tour[2]. Dans sa déclaration d'intérêts et d'activité enregistrée par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique en , il indique être membre du conseil d'administration de plusieurs organismes et sociétés, et détenir des participations financières directes dans le capital de plusieurs sociétés à hauteur de 3,6 millions d'euros[3]. Signataire et porteur d'un amendement adopté en séance plénière le , et qui permettait le maintien de l'huile de palme parmi les agrocarburants jusqu'en 2026 (et donc octroyait un avantage fiscal estimé entre 70 et 80 millions d’euros par an pour Total)[4], il souhaite « accompagner l’industriel Total dans son investissement »[5],[6]. L'adoption de l'amendement suscite une vive émotion, et lors d'un second vote le lendemain, le même amendement est rejeté[7]. Tête de liste aux municipales à Aix-en-Provence en 2020, il n'obtient que 553 voix, soit 1,76%[8]. Il est réélu député en 2022. Candidat à sa succession lors des élections législatives de 2024, il arrive en troisième position au premier tour et décide de retirer sa candidature pour faire barrage au candidat du Rassemblement national[9]. C'est le candidat socialiste, Marc Pena, qui lui succède. Notes et références
Liens externes
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