Un Mobile Network Code (MNC) est utilisé en combinaison avec le Mobile country code (MCC) pour l'identification univoque du réseau d'un opérateur de réseau mobile utilisant les normes GSM, CDMA, TETRA, UMTS, LTE et certains réseaux satellite mobile. Cet identifiant (MCC+MNC) est diffusé par les antennes-relais du réseau mobile. En 3G (UMTS) et 4G (LTE), plusieurs codes MNC peuvent être diffusés par une même antenne pour permettre la mutualisation du réseau radio.
La recommandation E.212 de l'ITU-T définit le format et les principes des Mobile Country Code et des Mobile Network Codes[1].
Le « Mobile Network Code » (MCC+MNC) est aussi présent dans les cartes SIM (premiers chiffres du n° IMSI) de tous les abonnés mobiles ; il permet aux BTS ou Node B des opérateurs dont les cellules radio sont « visitées » d’identifier et d'authentifier les téléphones mobiles présents dans leurs cellules radio et, en interrogeant le HLR et l'AuC de l'opérateur identifié grâce aux codes « MCC+MNC » du mobile, de déterminer si ce téléphone mobile est autorisé (ou pas) à accéder au réseau et avec quels droits ; en pratique, cela permet aussi de savoir si un accord d'itinérance a été conclu entre l'opérateur d'origine de l'abonné mobile et l'opérateur de la cellule où se trouve le mobile.
Tableau des MNC pour la France métropolitaine
Ces codes sont pour la France attribués par l'Arcep[2]. En pratique, 7 codes réseaux MNC sont utilisés en 2017 par les antennes mobiles commerciales (macro-cellules) en service en France métropolitaine : ceux des 4 opérateurs non-virtuels : Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free Mobile (pour leur réseau en propre) et ceux d'Orange, Bouygues et SFR pour leurs antennes-relais couvrant les « zones blanches » mutualisées (zones « F-Contact »).
Les autres codes servent à identifier les cartes SIM des abonnés des opérateurs full-MVNO et des MVNE ou sont utilisés à des fins expérimentales (notamment : le test des réseaux LTE Advanced et des expérimentions de futurs réseaux LTE-TDD (boucle locale radio) et 5G.
Servirait (peut-être) à faciliter la resélection sur le réseau 4G de Free Mobile à la place de l'itinerance partenaire sur le réseau 2G/3G d'Orange [6]