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Missak Torlakian (1889 - ) est l'assassin de Behbud Khan Djavanshir, ancien ministre de l'Intérieur de l'Azerbaïdjan. Torlakian est reconnu « coupable mais non responsable » en raison de son état mental par un tribunal militaire britannique en octobre 1921.
Biographie
Torlakian est né en 1889 à Trébizonde, dans l'Empire ottoman. Rejoignant la Fédération révolutionnaire arménienne (FRA) à l'âge de 18 ans, Torlakian réussit à fournir une quantité substantielle d'armes d'un dépôt de l'armée turque à Trébizonde aux unités d'autodéfense arméniennes[1]. Chargé d'obtenir des renseignements militaires pendant la Première Guerre mondiale, Torlakian, alors membre d'une unité d'éclaireurs de l'armée russe, fournit des informations précieuses sur les dispositions de l'armée turque. Après le retrait russe du front turc en 1918, qui permet aux Turcs d'avancer sans entrave vers Erevan, Torlakian rejoint les forces armées arméniennes et participe avec distinction à la bataille d'Abaran, sous la direction du général Dro. La bataille empêche l'armée turque d'avancer davantage. La victoire durement disputée, ainsi que d'autres à Armavir et Sisian, conduit à la création de la République démocratique d'Arménie (1918-1920). En 1921, Torlakian est envoyé par la FRA à Constantinople (aujourd'hui Istanbul) pour exécuter Behbud Khan Djavanshir, ancien ministre de l'Intérieur de l'Azerbaïdjan, qui est assassiné devant l'hôtel Pera Palace à Istanbul le 18 juillet 1921. Ce meurtre fait partie du programme « Opération Némésis » mené par la Fédération révolutionnaire arménienne après le génocide arménien.
Torlakian est jugé par un tribunal militaire britannique le 11 août 1921. Le procès de Misak Torlakian est le pendant du procès de Soghomon Tehlirian. Les deux procès concernent le meurtre d'un fonctionnaire du gouvernement et les deux auteurs sont déclarés non coupables. L'histoire, la théologie, la philosophie, la physiologie, la psychologie et la politique sont invoquées de part et d'autre pour influencer le juge militaire dans l'affaire Torlakian et le jury dans l'affaire Tehlirian. Ainsi, en plus d'être des affaires judiciaires marquantes, ces deux procès révèlent les mentalités et les stratégies politiques dominantes des Allemands, des Turcs, des Arméniens et des Azerbaïdjanais au lendemain de la Première Guerre mondiale[2].
En octobre 1921, le tribunal britannique rend un verdict de culpabilité mais juge qu'il n'est pas responsable de ses actes en raison de son épilepsie. Torlakian est expulsé vers la Grèce, où il est libéré et part pour les États-Unis[3].
Il finit par s'installer en Californie, où il meurt à Montebello, en 1968[4]. Il est enterré au cimetière Evergreen à East Los Angeles.
↑Vartkes Yeghiayan et Ara Arabyan, The case of Misak Torlakian, United States, Center for Armenian Remembrance, (ISBN978-0977715305)
↑Jacques Derogy, Resistance and Revenge: the Armenian Assassination of the Turkish Leaders, United States, Transaction Publishers, , 120–121 p. (ISBN0-88738-338-6, lire en ligne)