Ces « nationalités » ne correspondaient pas forcément chacune à une langue (par exemple, de nombreux Roms sont locuteurs du serbo-croate, de l'albanais ou d'autres langues) et tous les locuteurs d'une langue n'étaient pas forcément regroupés dans la même « nationalité » : c'est le cas des locuteurs du serbo-croate (divisés en Croates, Musulmans, Serbes ou Monténégrins) et des locuteurs de langues romanes (comptés comme Italiens en Istrie mais pas en Dalmatie où ils furent comptés comme « Croates de langue italique », et comme Roumains en Voïvodine mais pas ailleurs en Serbie où ils furent comptés comme « Serbes de langue valaque »).
↑Cette catégorie, limitée à la Voïvodine, ne comprend ni les Roumains de la Krajina comptés comme « Serbes de langue valaque » « Demokratski pokret Rumuna Srbije », sur mpalsg.sr.gov.yu, Site du Ministère serbe de l'administration publique et de l'autonomie locale (consulté le ), ni les Istriens de Croatie (Čiči), ni les Aroumains de Serbie et de Macédoine (Vlaši).
↑Cette catégorie, limitée à l'Istrie, ne comprend pas les italophones de Dalmatie comptés comme « Croates de langue italique ».
Bibliographie
Stefano Bianchini, La question yougoslave, ed. Casterman-Giunti, Florence 1996.