Minawao
Minawao est un village du Cameroun. Il est situé dans la Région de l'Extrême-nord, dans le département du Mayo-Tsanaga et dépend du canton de Gawar à la frontière du canton de Zamay. Il sert dès 2012 de camp de réfugiés pour les populations victimes du mouvement Boko Haram[1]. GéographieLocalisationLe village est situé dans la région de l'extrême - Nord du Cameroun à 70 km de la ville de Maroua. Outre Zamai, la commune de Mokolo compte quatre cantons : Boula, Mokong, Mofou-Sud et Gawar. Le village est situé dans une plaine dénommée « Zone Mofu-Gudur ». Le village est situé à 70 km de la frontière nigériane. Villages Limitrophes[2]
ClimatLe climat est de type soudano-sahélien, caractérisé par une longue saison sèche allant du mois d'octobre au mois d'avril[3] ActivitésAgricultureL'agriculture constitue l'une des principales activités des villageois. Cependant, la croissance démographique entraîne la raréfaction des terres cultivables, et la surexploitation du sol[3]. ÉlevageLe climat assez sec de la région engendre des problèmes importants de pénurie en eau potable. De ce fait la production pastorale a tendance à diminuer. Camp de réfugiésLe camp de réfugiés de Minawao a été ouvert le . Profil du camp des réfugiés[4]Le profil du camp des réfugiés est constamment mis à jour du fait de l'afflux massifs de ceux-ci en provenance des zones de conflits.
InfrastructuresAccès à l'eauL'accès à l'eau constitue un enjeu majeur du fait de l'augmentation rapide de la population, entraînant un usage excessif des infrastructures hydrauliques existantes, de mauvaise qualité[5]. Les Nations unies prévoient la construction de dix forages[réf. souhaitée] dans les villages limitrophes et de 350 latrines. Pendant la saison sèche, les rivières tarissent et l'eau disparaît. De ce fait l'approvisionnement en eau potable devient une réelle gageure[6]. Avant la construction des forages, 21 puits donnent à peine 14 litres par jour par personne alors que la quantité recommandée est de 20 litres[6]. ÉducationDu fait de la population croissante, le camp fait face à une insuffisance de salles de classe, d'enseignants qualifiés, d'équipements et de matériel didactique. Grâce aux efforts conjoints du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et du gouvernement camerounais, de nouvelles écoles voient le jour dans les villages voisins, notamment dans le village Zamai[6]. SantéLes différents services de santé assurent la prise en charge complète et gratuite des réfugiés. L'objectif est d'améliorer la disponibilité du service. Les objectifs généraux consistent à mettre en place un dispositif de réponse rapide à des éventuels afflux de blessés dans les formations sanitaires du camp. Le camp bénéficie de l'appui du personnel sanitaire de l'hôpital de Mokolo[6]. NutritionAfin d'optimiser, la gestion de la nourriture, une division du camp en quatre secteurs, qui correspondent aux interventions des quatre partenaires, a été mise sur pied. Afin de diminuer l'impact environnemental d'une telle gestion dans le camp, un mécanisme de sensibilisation impliquant les responsables communautaires sur la récupération des déchets a été mise sur pied. Les intervenants dans le camp des réfugiésLes organisations non gouvernementales internationalesQuatre organisations internationales sont actuellement en fonction au camp :
Les organisations du système des Nations uniesSix organismes des Nations unies œuvrent actuellement au camp des réfugiés :
Les ministères et structures gouvernementalesHuit structures gouvernementales rattachées à des ministères sont actives au camp :
Les organisations non gouvernementales localesQuatre organisation non gouvernementales locales officient actuellement au champ des réfugiés : Infrastructures existantes au camp des réfugiés (mars 2016)[8]Les infrastructures existantes au camp des réfugiés en sont les suivantes :
Références
Voir aussiBibliographie
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