L'entreprise, qui porta un temps le nom de MC2-Microïds après sa fusion avec MC2 en 2003, possède un catalogue fourni de jeux vidéo, dont les franchises Syberia et Still Life.
Établie à Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines, Microïds ouvre un studio de développement à Montréal au Canada en (Microïds Canada Inc.). L'entreprise ouvre également des filiales de distribution à Milan en Italie en 1999 (Microïds Italia), à Londres au Royaume-Uni (Microïds Ltd) et en France (Microïds Distribution France) en 2000. Au début des années 2000, Microïds réalise 70 % de son chiffre d'affaires à l'export et emploie plus de 125 personnes à travers le monde, dont 75 à l'étranger[5].
Le , Microïds doit faire son entrée sur le Nouveau marché de la Bourse de Paris[5]. Mais finalement, elle décide de renoncer face à l'environnement boursier défavorable. Au printemps 2001, elle fait une levée de fonds de 7,5 millions d'euros[6],[7].
2003 : Fusion avec MC2
En 2003, Emmanuel Olivier crée une nouvelle société appelée MC2(en). Le but de l'opération est de fusionner avec Microïds pour sauver cette dernière de la liquidation judiciaire. Le nouvel ensemble créé le prend le nom de MC2-Microïds (ou MC2 Entertainment). En septembre de la même année, la compagnie fait l'acquisition de Wanadoo Edition, filiale de Wanadoo (France Télécom). Wanadoo devient alors propriétaire de 12 % du capital de MC2[3],[8],[9]. En 2004, le groupe emploie 150 personnes à travers le monde, dont 95 à Montréal[10].
En , Ubisoft fait l'acquisition de Microïds Canada, le studio de développement canadien de MC2-Microïds. L'accord compte la cinquantaine de salariés du studio et exclut les différentes propriétés intellectuelles du groupe[11]. La même année, la filiale italienne, Microïds Italia, se sépare du groupe et devient Blue Label Entertainment[12]. La branche britannique, Microïds Ltd, ferme à son tour.
2007 : Relance en tant que label
En , Emmanuel Olivier et l'équipe de son studio Index+ relancent le label Microïds pour une activité de création et de production de jeux vidéo. La société possède son siège social à Montrouge, près de Paris, et a également un studio à Montréal. Elle édite les jeux des studios de développement Tetraedge Games, Kheops Studio, Game Consulting et White Birds Productions sous les marques Microïds Montreal et Microïds Paris[13],[14].
Le , Microïds fait l'acquisition des droits de propriété intellectuelle du catalogue de Cryo Interactive ainsi que de ses marques telles que Atlantis, Égypte ou Versailles[3].
Le , l'éditeur français Anuman Interactive annonce le rachat de Microïds et de toutes ses licences. L'opération est effective au [16],[17].
En 2012, le fondateur de la société, Elliot Grassiano, réintègre le groupe en tant que VP Microïds Unit et supervise le développement des jeux de la marque, tels que Dracula 4 : L'Ombre du dragon et Syberia III[3],[18].
Le , Anuman Interactive annonce avoir acquis les droits de la licence Agatha Christie pour la réalisation de jeux vidéo adaptés des œuvres de la romancière. Les jeux seront édités par le label Microïds[19],[20].
En 2019, le label Microïds est renommé Microids sans tréma par Anuman Interactive.
En décembre 2020, dans le cadre du renforcement de sa stratégie d'expansion et de développement, Microids lance une nouvelle structure de distribution. Intitulée Microids Distribution France, elle permet à l'éditeur de travailler directement avec les différents acteurs du réseau de distribution français.
Controverse sur la qualité des jeux
En 2024, suite à la sortie récurrente de jeux éreintés par la critique, le journal Libération publie une enquête sur l'organisation interne de l'entreprise, évoquant la sous-budgétisation des projets, les bas salaires et des problèmes de management[21].
La société édite essentiellement des jeux d'aventure sous la marque « Microïds »[22]. Elle édite également des jeux vidéo d'autres genres sous la marque « Microïds - Games for all »[23].
Microïds possède plusieurs franchises dans son catalogue, certaines qu'elle a créées, d'autres qu'elle a rachetées :