De 2001 à 2003, il commande le 1er REC ; en 2002 il est une seconde fois, avec une partie de son régiment, projeté à Mostar en Bosnie à la tête du bataillon français (GTRF 17e mandat de la SFOR)[2]. Il est ensuite le directeur général de la formation à l'École de cavalerie de Saumur.
En 2008, le général de brigade Yakovleff prend le commandement de la 7e brigade blindée à Besançon. Il est une troisième fois projeté, cette fois au Kosovo dans le cadre de la KFOR, avec des détachements de son unité pour former le noyau de la task force multinationale Nord (TFMN-Nord), autour de Mitrovica, de septembre 2008 à janvier 2009.
Après 40 ans de carrière militaire, le général Yakovleff passe en deuxième section (2S), c'est-à-dire qu'il est mis à disposition du ministère (en réserve, pas à la retraite). Il se fait connaître pour l'écriture du livre Tactique théorique[4], publié en 2006 et réédité en 2009 et 2016, ainsi que des articles dans les revues spécialisées (Inflexions, Défense N@tionale[5], Les Champs de Mars[6] et NATO Briefs[7]).
Michel Yakovleff fait partie de ceux, nombreux, qui n'ont pas cru à l'invasion de l'Ukraine, et l'a fait savoir[8]. Durant le conflit, il intervient dans plusieurs médias grand public[9], notamment LCI. Selon Le Figaro, il acquiert alors une notoriété « pour ses bons mots et ses jugements très tranchés sur la guerre en Ukraine »[10]. En octobre 2022, il juge que « l'armée russe se délite jour après jour et que les soldats qui la composent sont exténués par leur mobilisation », avançant que « Poutine a perdu et il ne le sait pas encore »[11]. En juillet 2023, il estime que « le régime de Poutine est entré en phase terminale »[12].
Bibliographie
Michel Yakovleff, Tactique Théorique, Paris, Economica, coll. « Stratégies et doctrines », , 3e éd., 736 p. (ISBN978-2-71786-747-3)