Issue d'une famille d'origine modeste. Michel Parreau est étudiant en 1943 à l'École Normale supérieure de Paris[2]. Il obtient l'agrégation de mathématiques en 1946, et est recruté par le CNRS pour faire de la recherche. En 1952, il soutient sa thèse intitulée Sur les moyennes des fonctions harmoniques et analytiques et la classification des surfaces de Riemann[3].
Après quelques années à Toulouse, il devient professeur à la faculté de Lille à partir de 1956. Avec ses collègues normaliens Georges Poitou, Roger Descombes et Christiane Chamfy, il fait évoluer rapidement les formations[4]. Il exerce la charge de Doyen de la faculté des Sciences de Lille de 1961 à 1964. La faculté bénéficie alors d'importants moyens en postes et équipements et commence son déménagement vers la cité scientifique à Villeneuve d'Ascq avec le soutien du recteur Guy Debeyre[5].
De 1973 à 1975, il est le second président de l'université de Lille I, créée en 1971. En 1975, il est gravement malade. Il reprend ensuite ses recherches et s'implique dans la vulgarisation scientifique jusqu'à sa retraite en 1987.
À partir de 1990, il s'implique dans la création de l'université du Littoral-Côte-d'Opale dont il devient l'administrateur provisoire en 1992 et 1993[6].
[2012] Jean-Claude Lehmann (dir.) et Joseph Losfeld (dir.), « Notice nécrologique de Michel Parreau », L'Archicube (d), Paris, imp. Darantière, no 11bis (numéro spécial), , p. 149-152 (ISSN1959-6391, lire en ligne [PDF], consulté le ).
[2015] A-Ulm, Supplément historique, Paris, , p. 402.
[2017] Jean-Christophe Camart (d), Jacques Duveau, Henri Dubois et Bernard Maitte, « Hommage à Michel Parreau », Bulletin de l'A.S.A., Villeneuve d'Ascq, ASA Université Lille-I, , p. 1-12 (ISSN1168-6898, lire en ligne [PDF], consulté le ).