À la mort du prince Eugène en 1824, Michel Hennin s'installe définitivement à Paris et se consacre aux lettres et aux arts[1]. Il commence également une collection d'estampes sur l'histoire de France, répertoriée et indexée suivant un classement chronologique[4].
« Élevé dans la maison de mon père, j'ai passé mes premières années au milieu d'une nombreuse bibliothèque et de grandes collections de médailles et d'estampes qu'il avait formées. J'en ai pris le goût et j'ai consacré à l'étude de ces monuments une grande partie du temps que mes emplois me laissaient libre. Depuis bien des années, je me suis borné à réunir une collection d'estampes et de dessins relatifs à l'histoire de la France ; de longues recherches, de nombreuses acquisitions faites principalement dans les pays étrangers, m'ont conduit à former une réunion remarquable[1]. »
Il publia également plusieurs ouvrages sur la numismatique (Histoire numismatique de la Révolution française, Manuel de numismatique ancienne), ainsi qu'un Catalogue des productions de la sculpture, de la peinture et de la gravure, relatifs à l'histoire de la France et des Français, depuis l'origine de la monarchie française jusqu'à la mort du roi Henri IV (1610).
Les monuments de l'histoire de France. Catalogue des productions de la sculpture, de la peinture et de la gravure relatives à l'histoire de France et des Français, 10 volumes, Paris, J.-F. Delion, 1856–1863.
Notes et références
↑ abcdefg et hGeorges Duplessis, Inventaire de la collection d'estampes relatives à l'histoire de France, « Michel Hennin », Henri Menu, libraire-éditeur, Paris, 1877, I–VI (lire en ligne).
↑Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter, sous la direction du Dr Höfer, Firmin Didot Frères, Paris, 1858, pp. 5-6 (lire en ligne).