Il a principalement herborisé en Algérie et en Gironde et était spécialiste des cryptogames. Après sa carrière militaire, il a été responsable des jardins de Bordeaux.
Au lendemain de la conquête de l'Algérie, il est chargé par le Gouvernement d'une mission scientifique en Algérie, sous la conduite de Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent. Il s'y rend de fin 1839 à 1842[11]. Il publiera par la suite la flore d'Algérie[12].
En 1853, il entre au service de la ville de Bordeaux, chargé du cours municipal de botanique. En 1858, après la disparition de Jean-François Laterrade(en), il devient directeur du Jardin des plantes de Bordeaux et prend une part active dans sa transformation, aux côtés de l'architecte de la ville Charles Burguet et du paysagiste L.B. Fischer[13]. Notamment en 1857, il organise le transfert du magnolia géant, du vieux jardin botanique de la Chartreuse au nouveau Jardin public[14]. Il prit sa retraite en 1876[15] et décède deux ans après à son domicile du 30 rue Maubourguet, situé à proximité du Jardin botanique.
Publications
En 1825, il adhère à la Société linnéenne de Bordeaux. Il entreprend la rédaction de la partie cryptogamique du catalogue raisonné des plantes qui croissent spontanément dans le département de la Dordogne, mais doit renoncer à l'achever, puisqu'il est appelé à rejoindre la Commission scientifique en Algérie[16]. Il était également membre fondateur de la Société botanique de France[1].
Michel Charles Durieu de Maisonneuve, Le nouveau jardin des plantes : discours prononcé dans la séance publique d'hiver de la Société Linnéenne de Bordeaux, le 4 novembre, 1853, Bordeaux, Impr. de J. Dupuy, , 20 p. (lire en ligne)
Ernest Cosson et Michel Charles Durieu de Maisonneuve, « Notes sur quelques plantes d'Algérie critiques, rares ou nouvelles », dans Ernest Cosson, Notes sur quelques plantes critiques, rares ou nouvelles, Paris et Leipzig, Notes sur quelques plantes critiques, rares ou nouvelles, 1849-1852 (lire en ligne), p. 133-139
Michel Charles Durieu de Maisonneuve, « Notes détachées sur quelques plantes de la flore de la Gironde: et, Description d'une espèce nouvelle d'Avena. », Actes. Soc. linn. Bordeaux, vol. 20, nos 1-5, , p. 1-83 (lire en ligne)
Michel Charles Durieu de Maisonneuve, « Note sur le Sphæria militaris Ehrh., considéré comme parasite de la chenille processionnaire du Pin (Bombyx pityocampa Fabr.) », Bull. Soc. Bot. France, vol. 7, , p. 43-44 (lire en ligne)
(la) Jacques Étienne Gay, « Duriaei Iter Asturicum Botanicum : Anno 1835 Susceptum », Annales des sciences naturelles, vol. 2, no 6, , p. 113-137;213-225;340-355 (lire en ligne)