Micaela CousinoMicaela Cousiño
La comtesse de Paris en 2014. Titre Épouse du prétendant orléaniste –
Micaela Cousiño, née le à Vichy (Allier) et morte le à Paris (8e arrondissement)[2], est la seconde épouse d'Henri d'Orléans, comte de Paris, prétendant orléaniste au trône de France de 1999 à sa mort en 2019. Elle porte les titres de courtoisie de princesse de Joinville, comtesse douairière de Paris et duchesse de France. BiographieCarrière professionnelleLa future comtesse de Paris fait carrière à la radio en France, puis dans une grande agence de presse, un grand groupe de publicité à Madrid et dans l'édition à Paris. De 1978 à , elle devient, au cabinet du ministre du Budget, Raymond Barre, responsable de la communication du ministre ainsi que de celle des hauts directeurs du ministère : législation fiscale européenne, douane, DGI[3]. Elle travaille également comme salariée de l'Association pour la recherche sur le cancer (ARC) durant un an en 1982. MariagesElle épouse civilement à Saint-Cloud le Jean-Robert Bœuf (1934-2014), opérateur à la télévision française, dont elle a un fils en 1964, Alexis-Francis Boeuf, horloger[1]. Le Tribunal Civil de la Seine prononce le divorce le [4]. Elle épouse civilement en secondes noces à Bordeaux, le , Henri d'Orléans, alors comte de Clermont, fils aîné d'Henri d'Orléans, comte de Paris, prétendant orléaniste au trône de France (1940-1999). Elle le rencontre le , grâce à un ami commun, l’écrivain André Couteaux[5]. Le premier mariage religieux du prétendant orléaniste ayant bénéficié d'une reconnaissance canonique de nullité, un mariage religieux a eu lieu le , en l'église Saint-Jean-Baptiste de l'Uhabia, à Arcangues (Pyrénées-Atlantiques), petite ville du Pays basque où la comtesse de Paris a passé une partie de son enfance[6]. Henri d'Orléans meurt le au matin, le jour anniversaire de l'exécution de Louis XVI, le [7]. Mort et funéraillesMicaela Cousino meurt à son domicile, rue de Miromesnil, à Paris le , à l'âge de 83 ans[2]. Le , une « messe d'À-Dieu » est célébrée par monseigneur Patrick Chauvet, recteur-archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame de Paris, en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Paris[2]. Le , après une messe à l'église Saint-Jean-Baptiste à laquelle assistent notamment son fils et la comtesse de Paris, ses funérailles ont lieu au cimetière paysager de Karsinenea à Saint-Jean-de-Luz[8],[9],[10]. Origines familialesPatronymeLe nom de famille Cousiño est dérivé de Couto de Liomil, une récompense donnée par le roi de Portugal Alphonse Ier, en récompense de services rendus[réf. nécessaire]. Le nom de famille est Coutinho au Portugal et Cousiño en Galice (Espagne)[11]. Les deux branches de cette famille ont le même blason[11]. Les Coutinho ont occupé de hautes fonctions publiques au Portugal, ils étaient comtes de Marialva, de Barba et de Redondo et s'allièrent à la famille royale de Portugal par le mariage de Guiomar Coutinho, comtesse de Marialva, avec l'infant Ferdinand (pt), fils du roi Emmanuel Ier[11]. Parents
Famille CousiñoOriginaires d'Espagne, les Cousiño se sont établis au Chili au XVIIIe siècle dont ils devinrent l'une des plus riches familles au XVIIIe siècle[17].
ArmoiriesLa comtesse douairière de Paris porte comme armes, deux écus accolés (traditionnellement réservés aux femmes en héraldique), celui de gauche reprenant les armes de son époux le comte de Paris (à savoir : d'azur à trois fleurs de lis d'or), et de droite reprenant les armes de sa mère, la marquise de San Carlos (à savoir : échiqueté de gueules et de vair de quinze pièces et à la bordure componée de Castille et Léon) ; ses armes surmontées de la couronne royale de France[19],[20],[21],[22]. Les palais CousiñoLe trisaïeul de Micaela Cousino, Luis Cousiño Cousiño (1835-1873), fit construire plusieurs palais au Chili : à Copiapó, à Lota (450 km de Santiago), mais le plus connu est le palais de Cousiño construit en 1870 à Santiago sur un terrain de 11 000 m2[17]. Trois générations de la famille Cousiño ont habité ce palais pendant six décennies, jusqu'en 1938. La construction a été confiée à l'architecte français Paul Lathoud. Il se compose de 12 pièces de styles différents. Pour la décoration et la construction du palais, velours, brocart, porcelaine de Sèvres, de Limoges et de Saxe ont été importés d'Europe à bord des navires de la famille. Des décorations en noyer, acajou, chêne américain, ébène, hêtre allemand y ont été sculptées à la main[17]. Les rideaux ont été brodés à la main en France et en Italie. C’est la première propriété d’Amérique du Sud à posséder une génératrice électrique, achetée à Thomas Edison, un ami de la famille, et la première à posséder également, grâce à son système de chauffage, de l'eau froide simultanément[17] et l'un des premiers ascenseurs existants au Chili. Aujourd'hui propriété de la ville de Santiago, il est ouvert en tant que musée depuis 1977[17] et classé monument national. Le gouvernement chilien y a reçu le président français Charles de Gaulle en 1964 à l'occasion de sa tournée en Amérique du Sud, le roi Baudoin de Belgique, la Première ministre d'Israël Golda Meir, les présidents Adolfo López Mateos du Mexique, Heinrich Lübke d'Allemagne, Giuseppe Saragat d'Italie, etc.
Côté maternel
Autres ascendantsMicaela Cousiño a aussi des ancêtres anglais :
TitulatureLes titres portés actuellement par les membres de la maison d’Orléans n’ont pas d’existence juridique en France et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le chef de maison.
Filles de la révolution américaineLe chapitre Rochambeau[26] rejeta sa candidature au titre de l'une des Filles de la révolution américaine – dont l'objet était, selon l'auteur Yves-Marie des Hauts de Bellevue, « une reconnaissance de ses titres et prétentions »[27]. Voir aussiFilmographie
Références
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