Meurtres à Aix-en-ProvenceMeurtres à Aix-en-Provence
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Meurtres à Aix-en-Provence est un téléfilm français, de la collection Meurtres à..., écrit et réalisé par Claude-Michel Rome et diffusé pour la première fois, en Suisse, le sur RTS Un[1], en Belgique le , sur La Une[2] et en France , sur France 3[3]. SynopsisLa commandante Anne Giudicelli est chargée de l'enquête sur le meurtre d'un homme retrouvé crucifié dans la crypte de la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence. Sur son corps, on retrouve un morceau de vieux parchemin ressemblant à une prophétie de Nostradamus. La sœur de l'enquêtrice est justement une grande historienne spécialisée dans la décryptage de ces prophéties. Malgré dix ans de brouille, les deux sœurs vont devoir collaborer alors que les meurtres se multiplient.
Distribution[5]
TournageLe tournage s'est déroulé du au [6], à Aix-en-Provence et dans les environs, notamment à Sainte-Victoire, à Gardanne, sur le Cours Mirabeau et sur la Place des Quatre-Dauphins. L'Église de la Madeleine a servi de décor pour les scènes censées se dérouler dans la Cathédrale Saint-Sauveur[7]. Astrid Veillon et Andréa Ferréol habitent toutes les deux à Aix-en-Provence[7]. REMARQUE : Au début du film, lorsque le personnage de Pauline Dorval arrive chez sa mère pour examiner un livre imprimé au XVIe siècle, cette dernière prononce le mot "manuscrit" pour lui présenter l'ouvrage (3mn 40s.). Sur ce, sa fille Pauline, historienne réputée, spécialisée en étude des textes de Nostradamus, s'exclame (de 3mn 42 s. à 3mn 47 s.): " Incroyable, un incunable du XVIe siècle écrit de la main de Nostradamus !". Puis en 3e minute et 40 secondes, gros plan sur l'ouvrage... imprimé. Ce n'est donc pas un manuscrit de Nostradamus, mais l'un de ses ouvrages imprimé. Bien sûr, ni le personnage de Pauline Dorval ni sa mère n'auraient parlé ainsi, si les personnages s'exprimaient d'eux-même... En effet, l'ouvrage étant imprimé, on ne pouvait pas le qualifier de manuscrit (ce mot désignant un livre aux pages écrites à la main, avec plume et encre). De plus, Nostradamus est né en 1502; or le terme "incunable" désigne tout ouvrage imprimé entre le premier (par Gutenberg) et les suivants jusque vers l'année 1500. Si l'ouvrage du film fut imprimé vers la moitié du XVIe siècle, il reste encore possible de parler d'un "post-incunable". Il est dommage que dès la 3e minute du film, les dialogues contredisent l'histoire de l'imprimerie, ainsi que l'image du livre imprimé que nous présente en gros plan, le film (à la 3e mn et 59s.)... Si Nostradamus demeure mystérieux, l'histoire de l'imprimerie européenne le semblerait-il aussi pour la personne en charge des dialogues de ce film ? Sortie DVDLe téléfilm sort en DVD le . Il est édité par LCJ Editions. Audience
Réception critiqueTélérama juge que le scénario « apparaît comme une cascade de rebondissements capillotractés, échafaudés autour d'une cellule familiale azimutée, d'une mère castratrice et de vengeances à répétition », qualifiant l'intrigue d'« hautement indigeste », mais salue la prestation d'Astrid Veillon, Isabelle Vitari et Andréa Ferréol[8]. Télé 2 semaines affiche plutôt le sentiment inverse, estimant que « l'enquête parvient à séduire, même si les acteurs ont tendance à surjouer leur partition »[9]. Le magazine belge Télépro, lui, qualifie le téléfilm de « suspense prenant, servi par un charmant duo féminin »[10]. Notes et références
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