Les mégalyridés (famille Megalyridae), sont des hyménoptères parasites de la super-famille Megalyroidea. Elles tirent leur nom de leur ovipositeur sur-développé prenant en vol la forme d'une lyre. Elles sont parfois référées en tant que "Guêpes à longue queue" bien que les proportions de l’ovipositeur ne soit pas exceptionnels parmi les hyménoptères[1].
Morphologie
L'identification d'une mégalyridé se fait sur la base d'une combinaison unique de caractères :
Antennes composées de 14 articles (scarpe, pedicelle et 12 flagellomères) insérées sous la marge ventrale des yeux
Mésoscutum plat divisé par un sillon médian longitudinal
Présence d'une rainure sous-antennaire
Larges pièces triangulaires en avant du scutellum
Biologie
Cette famille se rencontre sous les latitudes pantropicales, de la Tasmanie au Japon. Cette répartition serait liée à l'apparition de cette famille au Trias, avant l'éclatement du supercontinent Pangée[2]. Dans le registre fossile, on la retrouve en Espagne, France, Birmanie (Crétacé) et en Ukraine et Russie baltique (Eocène)[3].
Leur écologie n'est pas très connu mais ces guêpes seraient des parasites de larve de coléoptères à des stades précoces. Leur long ovipositeur leur servirait justement à pondre dans ces larves dissimulés dans des souches ou le sol. Bien que la femelle cherche préférentiellement des fractures préexistantes et des excréments, il a parfois été observé un forage actif[4].
En termes de tailles, la plus grande mégalyridé est Megalyra shuckardi dont la femelle possède un corps de 22 mm et un ovipositeur de 82 mm. La plus petite est la Brésilienne Cryptalyra plaumanni, dont le corps mesure 2,9 mm et l'ovipositeur 1 mm.
Liste des genres et espèces
La liste des genres est établie conformément à la dernière analyse phylogénétique de la famille réalisée[5].
↑Scott Richard Shaw, « Phylogeny and Biogeography of the Parasitoid Wasp Family Megalyridae (Hymenoptera) », Journal of Biogeography, vol. 17, no 6, , p. 569 (ISSN0305-0270, DOI10.2307/2845141, lire en ligne, consulté le )
↑Rodd N. W., « Some observations on the biology of Stephanidae and Megalyridae (Hymenoptera) », Australian Zoologist, no 11,
↑LARS VILHELMSEN, VINCENT PERRICHOT et SCOTT R. SHAW, « Past and present diversity and distribution in the parasitic wasp family Megalyridae (Hymenoptera) », Systematic Entomology, vol. 35, no 4, , p. 658–677 (ISSN0307-6970, DOI10.1111/j.1365-3113.2010.00537.x, lire en ligne, consulté le )