Maximus (évêque de Genève)Maximus
Maximus (Maxime) est un évêque de Genève du VIe siècle. Maximus est placé au 9e rang des évêques dans la liste de la Bible de Saint-Pierre, mais il n'est que le cinquième attesté par les sources. BiographieMaximus (Maxime) semble avoir été élu évêque de Genève vers 512-513[1]. Selon l'abbé et historien Louis Duchesne (1894), ses travaux l'amènent à indiquer que son père aurait été Florentinus (Florentin)[2]. Les auteurs du Régeste genevois (1866) mentionnent ce sénateur de la cité de Genève élu vers 513, mais qui aurait refusé[3],[2]. Maximus est mentionné dans plusieurs lettres d'Avit, archevêque de Vienne, dont Genève est suffragant, et ami de Maximus[1]. L'une d'elles nous indique que lors d'une homélie dans la basilique Notre-Dame de Genève, vers 513/516, l'évêque Maximus est absent[4]. Dans une autre, Avit regrette cette absence, mais remercie Maximus pour ses cadeaux[4]. Vers 513, il fait édifier une église sur les vestiges d'un ancien temple romain, à Annemasse, dans la banlieue de Genève[1]. L'archevêque Avit prononce à l'occasion de la consécration, vers 515, une homélie[5],[1]. Il fait partie des évêques qui conseillent à Sigismond, fils du roi des Burgondes, Gondebaud, de faire édifier un monastère à Agaune, en l'honneur du saint patron Maurice[1]. Le , l'abbaye est inaugurée en présence d'un grand nombre d'évêques, dont Maximus et l'archevêque Avit, de comtes et de grands seigneurs de la région[6]. En 516, Sigismond est proclamé roi par son père qui meurt peu de temps après. Maximus est présent au concile d'Épaone, en 517[7],[2],[1]. Il prend part aussi au concile provincial de Lyon (entre 518 et 523)[7],[2],[1]. Les auteurs du Régeste genevois (1866) le mentionnent comme étant présent au quatrième concile d'Arles de 524[7], au second concile d'Orange et au concile de Vaison, qui ont eu lieu en 529[8]. Toutefois, ces deux participations sont présumées puisque Maximus n'est mentionné dans les listes épiscopales — l'Helvetia Sacra (vol. 3, coll. Le diocèse de Genève, l'archidiocèse de Vienne en Dauphiné, 1980), ou encore l'ouvrage collectif Le diocèse de Genève-Annecy (1985)[9], utilisés pour l'article du Dictionnaire historique de la Suisse (2007)[10] —, que jusque vers 523. Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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