Maximilien-Emmanuel en BavièreMaximilien-Emmanuel en Bavière
Maximilien-Emmanuel en Bavière en 1870 par Joseph Albert.
Maximilien Emmanuel, duc en Bavière (en allemand : Maximilian Emanuel, Herzog in Bayern), né le à Munich et mort le à Feldafing, est le fils de Maximilien en Bavière et de Ludovica de Bavière. Il est le plus jeune des frères de l'impératrice Élisabeth d'Autriche, la célèbre Sissi. Il est surnommé Mapperl et fonde, en se mariant avec Amélie de Saxe-Cobourg-Gotha, la lignée dite de Biederstein, en référence à sa résidence, le château de Biederstein à Munich. BiographieFamilleMaximilien-Emmanuel est membre de la lignée ducale de la maison de Bavière. Né à Munich, le , il est le dixième et dernier enfant de Maximilien en Bavière et de Ludovica de Bavière, mariés en 1828[1]. Il a cinq sœurs, dont deux sont particulièrement célèbres : Élisabeth (1837-1898), connue sous le surnom de Sissi, impératrice d'Autriche en 1853 et Marie (1841-1925), devenue en 1859 reine des Deux-Siciles[1]. Il a également quatre frères, dont deux survivent à l'enfance : Louis-Guillaume (1831-1920), marié morganatiquement, et Charles-Théodore (1839-1909), médecin ophtalmologue de renom, père d'Élisabeth, reine des Belges[2]. Rôle militaire et politiqueÀ l'instar des membres de sa famille, Maximilien-Emmanuel suit une formation militaire. Max Emanuel avait une passion pour l'armée. En 1865, il devient sous-lieutenant dans le 2e régiment d'uhlans royal bavarois (de) et participe à la guerre contre la Prusse en 1866. Max Emanuel y est engagé pendant la bataille de Kissingen où, selon sa mère Ludovika, il est « en grand danger de mort ». À partir de 1867, il sert dans le 3e régiment de chevau-légers royal bavarois (de). Quatre ans plus tard, c'est dans les rangs prussiens qu'il combat contre la France lors de la guerre de 1870[1]. Il est ensuite muté au 1er régiment d'uhlans royal bavarois (de), où il est promu Rittmeister en 1875. Dès l'année suivante, il est nommé major et chef d'escadron au 1er régiment de chevau-légers royal bavarois (de). Maximilien-Emmanuel est également membre de la première chambre (Reichsrat) du parlement bavarois, un mandat plutôt honorifique, dévolu aux membres masculins de la maison de Wittelsbach, mais qui confère à son détenteur un rang officiel lors de ses déplacements[3]. MariageMaximilien-Emmanuel épouse, au château d'Ebenthal, le , Amélie de Saxe-Cobourg-Gotha ( - ), fille du prince Auguste de Saxe-Cobourg-Gotha et de Clémentine d'Orléans. Amélie est également petite-fille du roi des Français Louis-Philippe Ier et sœur du futur tsar Ferdinand Ier de Bulgarie[1]. Amélie, dont la fortune paternelle est considérable, possède de nombreux talents artistiques : musique et peinture[1]. Elle a reçu plusieurs propositions matrimoniales qu'elle a déclinées : le comte de Caserte en 1867, puis successivement deux princes de la maison de Hohenzollern, les princes Carol (futur souverain de Roumanie), et son frère Frédéric. Toutefois, la princesse Clémentine, véritable chef de famille avait refusé ces deux derniers partis, ne souhaitant pas voir régner sa fille en Roumanie orthodoxe, ni s'établir à Berlin, étant antiprussienne[4]. Maximilien très épris d'Amélie, peut donc s'unir avec l'aval de Clémentine, et les jeunes gens se fiancent en [4]. Le couple et ses enfants forment la lignée de Biederstein, en référence au château de Biederstein, dans le quartier de Schwabing, à Munich, où ils résident à partir de la fin de l'année 1876[1]. Postérité : la lignée de BiedersteinDe cette union naissent trois fils, dont aucun n'aura d'enfants[5] :
MortMaximilien-Emmanuel en Bavière meurt, à l'âge de 43 ans, le dans la station de cure bavaroise de Feldafing, des suites d'hémorragies digestives. Il est inhumé le suivant en l'église Saint-Quirin de Tegernsee[6]. Ce fut une des plus belles histoires d'amour du gotha. Amélie ne lui survit que quelques mois[7]. Honneurs
AscendanceAncêtres de Maximilien-Emmanuel en Bavière
Références
Voir aussiBibliographieOuvrages
Articles
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