Après un service militaire dans la marine, Maxime Tandonnet est nommé pour deux ans secrétaire des Affaires étrangères à l'ambassade de France à Khartoum (Soudan)[4]. Il intègre ensuite la direction d'Afrique du Nord et Moyen-Orient puis la direction des Français à l'étranger et des Étrangers en France au ministère des Affaires étrangères (1985-1988)[5].
En 1992, il entre au ministère de l'Intérieur comme directeur de cabinet du préfet d’Indre-et-Loire, puis de 1993 à 1994 devient le directeur de cabinet de Claude Érignac, alors préfet des Yvelines. Maxime Tandonnet est sous-préfet à Saint-Jean-de-Maurienne (en Savoie) de 1994 à 1996. En 2000, il est nommé inspecteur de l'administration et, en 2008, inspecteur général[6].
En 2007, il devient conseiller « immigration et intérieur » à l’Élysée[2] et reste en poste jusqu'en août 2011[7], date à laquelle il reprend ses fonctions d'inspecteur général de l'administration au ministère de l'Intérieur[8].
Parfois présenté par la presse[9] comme l'un des principaux inspirateurs de la politique de Nicolas Sarkozy en matière de maîtrise de l'immigration, il se vit reprocher à ce titre, en 2010 et 2011, une proximité de pensée avec le Front national notamment par le quotidien Libération[10].
À compter de 2011, Maxime Tandonnet enseigne le droit des étrangers et de l'accès à la nationalité française en master 1 à la faculté de droit de l'université de Paris-XII - Créteil (UPEC)[16].
Vie privée et mort
Maxime Tandonnet est marié et père de trois enfants[2].
↑ abcd et e« Le Journal du Dimanche pleure Maxime Tandonnet, plume libre et incisive », l’article annonce la mort de M. Tandonnet sans en donner la date précise, sur lejdd.fr, (consulté le ) : « Ses contributions pour le JDD étaient attendues et commentées […] Diplômé de Sciences Po et de l’ENA, Maxime Tandonnet avait commencé sa carrière au Quai d’Orsay avant de rejoindre le ministère de l’Intérieur. […] De 2007 à 2011, il fut conseiller immigration et intérieur de Nicolas Sarkozy à l’Élysée […] »
↑Alexis Feertchak, « Le haut fonctionnaire et historien Maxime Tandonnet est mort », la date de décès n’apparaît pas dans le texte de l’article mais dans celui de la vidéo, sur lefigaro.fr, (consulté le ) : « [voir le début de la vidéo] Maxime Tandonnet, haut fonctionnaire et historien, est décédé à l’âge de 65 ans samedi ».