Maurice de Barescut fait partie du corps expéditionnaire de Madagascar en 1895, puis fait campagne en Algérie, une première fois en 1896, puis de 1903 à 1905.
Avec le grade de colonel il remplit les fonctions de chef d'état-major de la 2e armée (France), du au . Ses succès, notamment lors des attaques du , lui valent le grade de commandeur de la Légion d'honneur.
Général de brigadeà titre temporaire et chargé du commandement par intérim d'une division d'infanterie le , le général de Barescut est nommé aide-major général le et promu à titre définitif le suivant. Il termine au grade de général de division.
Ceux qui l'ont côtoyé[2] le décrivent comme « petit, brun, maigre et vif, très affable, avec un léger accent du Midi » et « une puissance de travail peu commune ». Sa devise était : « Tout le monde travaille en commun ».
La grand-croix de la Légion d'honneur lui est décernée le [3].
Écrits
Préface de Les cahiers de la Victoire : La Gloire de Verdun. Les faits. Le commandement. Le Soldat, La Renaissance du Livre, Paris, 1922
Notes
↑Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 2, pages 334 à 335 Barescut (de). Bourgeois honoré de Perpignan 1706 (Philippe Lazerme, Noblesa Catalana, La Roche-sur-Yon, 1975, vol. I, p. 123).
↑Grand quartier général : le quotidien d'un état-major de guerre, 1920, p. 11
Les armées françaises dans la grande guerre, France Armée, État-Major, Imprimerie nationale, 1932
Jean de Pierrefeu, Grand quartier général : le quotidien d'un état-major de guerre, L'Harmattan, 2007, 2 vol. (fac-simile de G.Q.G. Secteur 1. Trois ans au Grand quartier général par le rédacteur du "Communiqué", L'Édition française illustrée, 1920)
Henri Temerson, Biographies des principales personnalités françaises décédées au cours de l'année 1960, Hachette, 1961, p. 18