Matthieu Simard possède un baccalauréat en droit à l'Université de Montréal ainsi qu'un certificat en journalisme à Québec[1]. Il est chroniqueur au magazine Urbania et écrivain[1],[4].
Il a écrit une série pour la jeunesse, Pavel, et a remporté le prix littéraire France-Québec pour son ouvrage Les écrivements en 2019[5].
Il a écrit son premier roman, Échecs amoureux et autres niaiseries, à la suite d'une tentative de suicide[6]. Il s'est d'abord ouvert à ce sujet dans une publication sur sa page Facebook, en espérant venir en aide ne serait-ce qu'à une seule personne[7]. Par la suite, il revient également sur cette période difficile de sa vie dans un témoignage pour le magazine Urbania[8].
Son œuvre est collée à la réalité et est très proche du quotidien[9]. D'ailleurs, le narrateur de son roman Ça sent la coupe possède le même prénom que l'auteur, brouillant ainsi les frontières entre la réalité et la fiction[9].
Sa nouvelle série jeunesse, LesPrank, aborde les conflits entre un frère et une sœur qui deviennent viraux après que leur père publie une vidéo en pleine chicane[10]. Grâce à ces personnages, l'auteur souhaitait aborder les thèmes de la célébrité et des réseaux sociaux qui sont populaires chez les jeunes[10]. Même si le ton est humoristique, voire cynique et ironique, les sujets abordés dans la série sont sérieux[10],[11]. Son oeuvre La tendresse attendra aborde les relations amoureuses au XXIe siècle, thème qu'il poursuit dans Les écrivements, roman dans lequel une vieille dame cherche à se souvenir et à retrouver un amour de longue date[12],[6],[13].
L'écrivain ne fait pas de distinction entre l'écriture générale et celle pour adolescents ; peu importe pour qui il écrit, son objectif est de faire réfléchir[10].
Œuvres
Romans
Échecs amoureux et autres niaiseries, Montréal, Stanké, 2004, 201 p. (ISBN2-7604-0963-5).
Ça sent la coupe, Montréal, Stanké, 2004, 270 p. (ISBN2-7604-0975-9).
En 2017, Matthieu Simard écrit le scénario de Ça sent la coupe, film qui est adapté de son populaire roman du même titre. Le film est réalisé par Patrice Sauvé[14].
Prix et honneurs
2006 : finaliste au Grand Prix littéraire Archambault pour Llouis qui tombe tout seul[3]
↑ ab et cJessica Émond-Ferrat, « Noémie Poirier, 12 ans, rencontre Matthieu Simard », Entre les lignes : le plaisir de lire au Québec, vol. 6, no 3, , p. 44–45 (ISSN1710-8004 et 1923-211X, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bJosée Bonneville, « Éric Dupont, Michèle Péloquin, Matthieu Simard », Lettres québécoises : la revue de l'actualité littéraire, no 118, , p. 17–18 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
↑Jean-François Crépeau, « Matthieu Simard, Stéphane Dompierre, Étienne Verstraelen », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 146, , p. 20–21 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )