Matteo PalottaMatteo PalottaMatteo Pallotta
Matteo Pallota
Matteo Palotta, surnommé Il Palermitano, né vers à Palerme en Italie et mort le à Vienne en Autriche, est un compositeur italien de musique baroque qui fut actif à la cour des Habsbourg à Vienne. BiographieMatteo Palotta naît vers 1688 à Palerme en Italie, ce qui lui vaut son surnom de « Palermitano »[1],[2],[3],[4]. Palotta étudie au Conservatoire San Onofrio de Naples, apparemment en même temps que Pergolèse[2],[3],[5]. Il est reconnu comme compositeur de musique vocale sacrée dès 1720[1]. À son retour à Palerme, il obtient un doctorat en théologie et devient chanoine en 1730[1]. Il se consacre avec beaucoup d'ardeur à l'étude de la composition et du contrepoint[3],[5]. En 1733, il s'adresse à l'empereur Charles VI et demande le poste de compositeur de musique a cappella à Vienne[5]. Le maître de chapelle de la Cour de Vienne Johann Joseph Fux le recommande chaleureusement et Palotta est nommé compositeur de la cour de Charles VI le 35 février 1733[1],[3],[5],[6],[4]. Après la mort de Charles VI en 1740, Palotta est révoqué en 1741 mais il est réintégré en 1749 par l'impératrice Marie-Thérèse[1],[2],[3],[5],[6],[4]. À Vienne, Matteo Palotta est le professeur de Georg Christoph Wagenseil (1715-1777) et de Wenzel Raimund Birck (1718-1763), deux des premiers compositeurs à promouvoir la symphonie classique à Vienne, dans le cadre de l'école préclassique de Vienne (Wiener Vorklassiker Schule ou Frühe Wiener Schule en allemand), qui fut un des principaux centres de la musique pré-classique aux côté de l'école de Mannheim[1],[6],[7],[8]. Matteo Palotta meurt le à Vienne, à l'âge de 70 ans[1],[5],[4],[9]. StyleUne caractéristique particulière de la musique de Palotta est le développement libre du sujet principal et la manière habile dont il le combine avec les contre-sujets[5],[6],[4]. Par ailleurs, selon Sir George Grove, ses œuvres rappellent Antonio Caldara sur de nombreux points[5],[6]. ŒuvreÉcrits
Compositions musicalesLes bibliothèques de la chapelle de la Cour et de la Gesellschaft der Musikfreunde possèdent un certain nombre de ses messes à 4 à 8 voix, motets, etc., tous écrits dans un style d'église pur et élevé, les parties se déplaçant facilement et naturellement malgré leur contrepoint élaboré[5],[6]. Le musicographe François-Joseph Fétis cite de Palotta deux manuscrits[10] :
Articles connexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Références
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia